Nervermore, du recueil « Poèmes saturniens » de 1866.
Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice,
Redresse et peins à neuf tous les arcs triomphaux;
Brûle un encens ranci sur tes autels d'or faux ;
Sème de fleurs les bords béants du précipice ;
Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice.
Redresse et peins à neuf tous les arcs triomphaux;
Brûle un encens ranci sur tes autels d'or faux ;
Sème de fleurs les bords béants du précipice ;
Allons, mon pauvre cœur, allons, mon vieux complice.
Vamos,
meu pobre coração, vamos, meu velho cúmplice,
Endireita-te
e pinta como novo todos os arcos do triunfo;
Queime
um incenso rançoso em teus altares de ouro de tolo;
Semeie
flores às margens escancaradas do precipício;
Vamos,
meu pobre coração, vamos, meu velho cúmplice.
Pousse à Dieu ton cantique, ô chantre rajeuni ;
Entonne, orgue enroué, des Te Deum splendides ;
Vieillard prématuré, mets du fard sur tes rides ;
Couvre-toi de tapis mordorés, mur jauni ;
Entonne, orgue enroué, des Te Deum splendides ;
Vieillard prématuré, mets du fard sur tes rides ;
Couvre-toi de tapis mordorés, mur jauni ;
Pousse à Dieu ton cantique, ô chantre rajeuni.
Eleva
a Deus teu cântico, oh cantor sacro rejuvenescido;
Entoa,
órgão rouco, os Te Deum esplêndidos;
Velhaco
prematuro, coloca pó em tuas rugas;
Cubra-te
de tapetes castanhos dourados, parede amarelada;
Eleva
a Deus teu cântico, oh cantor sacro rejuvenescido.
Sonnez, grelots; sonnez, clochettes; sonnez, cloches !
Car mon rêve impossible a pris corps et je l'ai
Entre mes bras pressé : le Bonheur, cet ailé
Voyageur qui de l'Homme évite les approches,
— Sonnez, grelots; sonnez, clochettes; sonnez,cloches !
Soem,
sinos; soem, sininhos; soem, sinos de igreja!
Porque
meu sonho impossível criou forma e eu tenho,
Esmagado,
entre meus braços: a Felicidade, esta alada
Viajante
que evita se aproximar do homem,
—
Soem, sinos; soem, sininhos; soem, sinos de igreja!
Le Bonheur a marché côte à côte avec moi ;
Mais la FATALITÉ ne connaît point de trève :
Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve,
Et le remords est dans l'amour : telle est la loi.
— Le Bonheur a marché côte à côte avec moi.
Mais la FATALITÉ ne connaît point de trève :
Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve,
Et le remords est dans l'amour : telle est la loi.
— Le Bonheur a marché côte à côte avec moi.
A Felicidade
andou ao meu lado;
Mas, a FATALIDADE não sabe o quê é trégua:
O verme está no fruto, o despertar no sonho,
E o remorso está no amor: assim é a lei.
— A Felicidade
andou ao meu lado.