Tim Dup, nouveau chanteur de la scène de la chanson française, qui mélange le pop, rock, variété, hip hop avec le piano classique (son instrument de base). Des paroles très belles et sensibles valorisées par des vidéoclips également impactants.
Vidéo-clip sur youtube: https://www.youtube.com/watch?v=YddKiojRHt8
Elle était partie à la vitesse d'un avion de chasse
D'une bombe atomique, qui foudroie, qui terrasse
Elle parcourait le monde, passe et repasse
Du mépris dans la voix, cocaïne comme seule trace
Elle n'effleurait plus la peur du vide et de la solitude
Elle se noyait dans l'opium, au triangle des Bermudes
Aussi éphémère que le turquoise au fond des piscines
Elle prenait goût à mélanger champagne-aspirine
Elle se noyait dans l'opium, au triangle des Bermudes
Aussi éphémère que le turquoise au fond des piscines
Elle prenait goût à mélanger champagne-aspirine
Comme les cendres rosées d'une clope dans la nuit
Comme l'odeur vanillée d'une robe fleurie
Belle belle, évanescente
Celle celle, d'une envie méchante
Belle belle, évanescente
Celle celle, d'une envie méchante
Couchée sur un sofa de velours et les néons
Tamisés de lumière noire, vertigo couleur citron
Éclairent ses courbes accomplies Photoshoppées sur logiciel
Pas de défaut, d'anomalie, sans un nuage, rien que le ciel
Tamisés de lumière noire, vertigo couleur citron
Éclairent ses courbes accomplies Photoshoppées sur logiciel
Pas de défaut, d'anomalie, sans un nuage, rien que le ciel
Le doigt sur la détente et s'enclenche la focale
Figer la pente ascendante de son corps à l'horizontale
Éblouie par les projecteurs et les mensonges de l'ivresse
Aveuglée par la peur et puis les songes qu'on lui laisse
Comme les cendres rosées d'une clope dans la nuit
Comme l'odeur vanillée d'une robe fleurie
Belle belle, évanescente
Celle celle, d'une envie méchante
Le visage impassible, le glaçon dans le désert
La beauté infaillible, céleste et singulière
Lui ont suffi à s'approcher bien trop de la lumière
Pour y brûler enfin vivre, les braises puis la poussière
Elle s'est tailladé les veines en regardant le sang couler
Dans les reflets de la Seine et ses artifices de buée
Pour y plonger toute entière, pour à jamais se noyer
En oubliant les chimères qui l'ont perdue, qui l'ont tuée
Stopper l'hémorragie et les milliers de questions
Qui entrent dans sa tête, une cage de béton
Des recoins, des tranchées, la folie lancinante
Pour peut-être enfin céder à cette putain d'envie méchante
Traduction libre / tradução livre de Priscila Junglos
Traduction libre / tradução livre de Priscila Junglos
Ela havia partido com
a rapidez de um avião de caça
De uma bomba atômica ,
que explode, que abate
Ela percorria o mundo,
vai e volta
Desprezo na voz,
cocaina como único vestígio
Ela não relava mais no
medo do vazio e da solidão
Ela se afogava em
ópio, no triangulo das Bermudas
Tão efêmera quanto a
cor turquesa no fundo das piscinas
Ela tomava gosto em
misturar champanhe e aspirina
Como as cinzas rosadas
de um cigarro na noite
Como o odor
abaunilhado de um vestido florido
Bela bela, evanescente
Esta esta, de uma
voltade maldita
Deitada num sofa de
veludo e os neons
Peneirados de luz
negra, vértigo cor limão
Iuminam as curvas bem
feitas "photoshopadas" num programa
Sem defeito, de
anomalia, sem uma nuvem, nada além do céu
O dedo no disparador
[da máquina fotográfica] e inicia o foco
Fixar o declive ascendente de seu corpo na horizontal
Deslumbrada pelos
projetores e pelas mentiras da embriaguez
Cegada pelo medo e
também pelos sonhos que ele deixa
Como as cinzas rosadas
de um cigarro na noite
Como o odor
abaunilhado de um vestido florido
Bela bela, evanescente
Esta esta, de uma
voltade malvada
O rosto impassível, o
gelo no deserto
A beleza infalível,
celeste e singular,
Lhe foi suficiente para
aproxima-lá perto demais da luz
Para lá arder, enfim
viver, as brasas e depois a poeira
Ela talhou as veias
olhando o sangue correr
Nos reflexos do Sena e
seus artifícios de neblina
Para lá mergulhar
inteira, para se afogar para sempre
Esquecendo as quiméras
que a perderam, que a mataram
Parar a hemorragia e
as milhares de questões
Que entram na cabeça,
uma gaiola de concreto
Recantos, fatias, a
loucura lancinante
Para talvez enfim ceder
com essa desgraçada* voltade maldita
Nota da tradutora:
*"Putain", literalmente "puta", é usada como interjeição de raiva, como o nosso "maldito(a)..." [alguma coisa] ou o "fucking..." [alguma coisa] do inglês. Como eu já havia traduzido o "méchante" (ruim, malvada, maldita, má) por "maldita", por questões de sonoridade, preferi traduzir o "putain" por "desgraçada".