Alain Souchon |
Une chanson sur le temps qui passe...
Paroles
Des villas, des mimosas
Au fond de la baie de Somme
La famille sur les transats
Le pommier, les pommes
Je regardais la mer qui brille dans l'été parfait
Dans l'eau se baignaient des jeunes filles qui m'attiraient
Les promenades le long des dunes en voiture
Pendant qu'elles regardaient en haut la lune pure
Je mettais dans mes mains leurs doigts
Et j'étais le roi
Comme dans les chansons d'amour d'autrefois
Tous ces petits moments magiques
De notre existence
Qu'on met dans des sacs plastiques
Et puisqu'on balance.
Tout ce gaspi* de nos cœurs qui battent.
Tous ces morceaux de nous qui partent.
[il] Y'en avait plein le réservoir...
Au départ.
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu [ne] vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
[il] Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance.
Le soir avec les petits frères, on parlait
On voulait tout le monde refaire, on chantait
Ces musiques et ces mots tendres
Comme ils datent.
Ces lettres d'amour attendent
Dans quelles boîtes [?]
Tous ces petits moments magiques
De notre existence
Qu'on met dans des sacs plastique
Et puisqu'on balance.
Tout ce gaspi de nos cœurs qui battent.
Tous ces morceaux de nous qui partent
[il] Y'en avait plein le réservoir...
Au départ.
On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
[il] Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense
Il faut qu'on avance.
Nota:
* Gaspi : abrégé de " gaspillage " qui signifie "desperdício" en portugais.