Mes vœux de bonheur et santé à toutes et à tous ! Pour une année paisible, riche en art et en culture !
Image : Nature morte avec fleurs et fruits. Paul Cézanne
Mes vœux de bonheur et santé à toutes et à tous ! Pour une année paisible, riche en art et en culture !
Image : Nature morte avec fleurs et fruits. Paul Cézanne
Paroles :
Panique à bord
Stress maximal
Phobique à mort
Devant mon écran digital
Agitations
Troubles psychiques
Palpitations
Tremblements psychotiques
Et le tic tac de l'horloge m'obsède
Et les "haaa" des sirènes m'obsèdent
Besoin de réconfort
Alertes, attaques, docte cérébral
Solitude intense, déchéance de décence
Pénurie sensuelle, désert érotique
Cancer virtuel, besoin d'amour physique
Et le tic tac de l'horloge m'obsède
Et les "ha ha" des sirènes m'obsèdent
Besoin de réconfort
Et le tic tac de l'horloge m'obsède
Et les "ha ha ha" des sirènes m'obsèdent
Besoin de réconfort
Transcription et traduction / Transcripção e tradução de Priscila Junglos
Pânico a bordo
Estresse máximo
Fóbico até a morte
Na frente da minha tela digital
Agitações
Tormentos psíquicos
Palpitação
Tremores psicóticos
E o tique-taque do relógio me obceca
E os "haaa" das sirenes me obcecam
Necessidade de reconforto
Alertas, ataques, docto cerebral
Solidão intensa, perda de decência
Penúria sensual, deserto erótico
Câncer virtual, necessidade de amor físico
Necessidade de reconforto
E o tique-taque do relógio me obceca
E os "ha ha ha" das sirenes me obcecam
Paroles
Non, je n'y ai jamais cru
Je t'ai vue dans les revues.
Et j'ai tout relu
Les messages, les entrevues
Mais ce soir, où es-tu ?
Tu chantes en noir
Tes sombres histoires
Ces rendez-vous manqués
Dans la nuit.
Non, je n'y ai jamais cru
Je t'ai vue dans les revues.
Et ce soir, où es-tu ?
Tu chantes en noir
Tes sombres histoires
Et je passe en revue
Tous ces regards
On ne s'est pas menti
On s'est pas tout dit, c'est tout
Ces rendez-vous manqués
Dans la nuit
Et derrière les lumières
On s'offre des derniers verres.
Traduction libre / tradução livre de Priscila Junglos
Não, eu nunca acreditei nisso
Eu te vi nas revistas.
E eu reli tudo
Mensagens, entrevistas
Mas essa noite, onde você está?
Você canta de preto
Suas histórias sombrias
Esses encontros perdidos
Na noite.
Não, eu nunca acreditei nisso
Eu te vi nas revistas.
E essa noite, onde você está?
Você canta de preto
Suas histórias sombrias
E eu relembro
Todos esses olhares
A gente não se mentiu
A gente não se contou tudo, é tudo
Esses encontros perdidos
Na noite.
E atrás das luzes
A gente bebe nossos últimos drinks.
Paroles
J'ai peur du loup, encore peur du vide
J'ai peur, j'avoue, d'être un peu fragile
Mais j'aime bien
J'aime bien
Être un peu voyou quelquefois
Par-dessus tout être toi et moi
J'aime bien
J'aime bien
Déchirer quelques lignes, faire des boules de papier
M'adapter, accepter
Mais j'aime pas le mot doux
J'ai peur du loup, parfois peur des rides
J'ai peur, j'avoue, de perdre ma voix lead
Mais j'aime bien
J'aime bien
Être sans un sou quelquefois
Par-dessus tout être toi et moi
J'aime bien
J'aime bien
Déchirer quelques lignes, faire des boules de papier
Dans les moments intimes, ne plus t'entendre parler
Déverser du liquide, sur ton corps, tout sur toi
Varier les plaisirs deux fois sur trois
M'allonger en hiver sur un lac gelé
M'adapter, accepter
Mais j'aime pas le mot doux
J'ai peur du loup, encore peur du vide
J'ai peur, j'avoue, être un peu fragile
Mais j'aime bien
J'aime bien
Déchirer quelques lignes, faire des boules de papier
M'adapter, accepter
Mais j'aime pas le mot "doute"
Traduction libre de / tradução livre de Priscila Junglos
Tenho medo do lobo, ainda tenho medo de altura[vazio]*
Tenho medo, admito, de ser um pouco frágil
Mas eu até que gosto de
Eu até gosto de
De ser um pouco pilantra, às vezes
Acima de tudo, ser você e eu
Eu até que gosto de
Eu até que gosto de
Rasgar algumas linhas, fazer bolinhas de papel
Me adaptar, aceitar
Mas eu não gosto da palavra doce
Tenho medo do lobo, às vezes [tenho] medo das rugas
Tenho medo, admito, de perder minha voz de cantor principal
Mas eu até que gosto de
Eu até que gosto de
Estar sem um tostão, às vezes
Acima de tudo, de ser você e eu
Em momentos íntimos, não mais ouvir você falar
Derramar líquido, por todo o seu corpo, tudo sobre você
Variar os prazeres duas vezes a cada três
Me deitar no inverno num lago gelado
Me adaptar, aceitar
Mas eu não gosto da palavra doce
Tenho medo do lobo, ainda tenho medo de altura
Tenho medo, admito, de ser um pouco frágil
Mas eu até que gosto de
Eu até que gosto de
Rasgar algumas linhas, fazer bolinhas de papel
Me adaptar, aceitar
Mas eu não gosto da palavra "dúvida"
* avoir peur du vide = literalmente "medo do vazio", também significa ter medo de altura. A palavra "vazio" dá uma outra dimensão para o sentimento, uma dimensão mais filosófica.
A Virgem, Gustav Klimt, 1913 |
Joli vidéoclip avec l'actrice Fanny Ardant
Paroles
Madame rêve d'atomiseurs
Et de cylindres si longs
Qu'ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d'artifices
De formes oblongues
Et de totems qui la punissent
Rêve d'archipels
De vagues perpétuelles
Sismiques et sensuelles
D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel
On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin, on est loin
madame rêve ad libitum
Comme si s'était tout comme
Dans les prières
Qui emprisonnent et vous libèrent
Madame rêve d'apesanteur
Des heures, des heures de voltige à plusieurs
Rêve de fougères
De foudres et de guerres
À faire et à refaire
D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel
On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin, on est loin
Madame rêve
Loin, au ciel
(On est loin) madame rêve
Au ciel
Madame rêve
Traduction libre /tradução livre de Priscila Junglos
A Senhora sonha com atomizadores
E com cilindros tão longos
Que eles são os únicos
Que a preenchem de felicidade
A senhora sonha com [fogos de] artifícios
Com formas oblongas
E com totens que a punem
Sonhos com arquipélagos
Ondas perpétuas
Sísmicas e sensuais
Com um amor que a mate
Com um foguete que a espete
para o céu
para o céu
A gente está longe dos amores de longe
A gente está longe dos amores de longe, a gente está longe
A senhora sonha ad libitum
Como se tudo fosse exatamente
como nas preces
Que aprisionam e te libertam
A senhora sonha com a gravidade
Com as horas, com as horas de acrobacias em grupo
Sonho com samambaias
Com raios e guerras
Para fazer e refazer
Com um amor que a mate
Com um foguete que a espete
para o céu
para o céu
Paroles
Les hommes qui passent, Maman,
M'envoient toujours des cartes postales
Des Bahamas, Maman,
Les hommes qui passent tout le temps
Sont musiciens, artistes, peintres, trop comédiens
Souvent
Les hommes qui passent, Maman,
M'offrent toujours une jolie chambre
Avec terrasse, Maman,
Les hommes qui passent, je sens
Qu'ils ont le cœur à marrée basse, des envies d'océan
Les hommes qui passent pourtant
Qu'est-ce que j'aimerais en voler un
Pour un mois, pour un an
Les hommes qui passent, Maman
Ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, Maman,
Leurs nuits d'amour sont des étoiles
Qui laissent des traces, Maman,
Les hommes qui passent, violents,
Sont toujours ceux qui ont gardé
Un cœur d'enfant perdant.
Les hommes qui passent pourtant
Qu'est-ce que j'aimerais en voler un
Pour un mois pour un an.
Les hommes qui passent, Maman,
Ne me donnent jamais rien que de l'argent
Les hommes qui passent, Maman,
Ont des sourires qui sont un peu
Comme des grimaces, Maman.
Les hommes qui passent, troublants,
Me laissent toujours avec mes rêves
Et mes angoisses d'avant.
Les hommes qui passent, pourtant,
Qu'est-ce que j'aimerais en voler un pour un mois, pour un an
Les hommes qui passent, Maman,
Ne me donnent jamais rien que de l'argent.
Les hommes qui passent, Maman...
Traduction libre de / tradução livre de Priscila Junglos
Os homens que passam, mamãe,
Sempre me enviam cartões postais
Das Bahamas, mamãe.
Os homens que passam todo tempo
São músicos, artistas, pintores e também atores
Muitas vezes.
Os homens que passam, mamãe,
Sempre me oferecem um lindo quarto
Com terraço, mamãe.
Os homens que passam, entretanto,
Como eu gostaria de roubar um
Por um mês, por um ano.
Os homens que passam, mamãe,
Nunca me dão nada além de dinheiro.
Os homens que passam, mamãe,
Suas noites de amor são estrelas
Que deixam rastros, mamãe.
Os homens que passam, violentos,
São sempre aqueles que mantiveram
O coração de uma criança perdedora.
Os homens que passam, entretanto,
Como eu gostaria de roubar um
Por um mês, por um ano.
Os homens que passam, mamãe,
Nunca me dão nada além de dinheiro.
Os homens que passam, mamãe,
Têm sorrisos um pouco
Como caretas, mamãe.
Os homens que passam, perturbadores,
Sempre me deixam com meus sonhos
E minhas angústias de antes.
Os homens que passam, entretanto,
Como eu gostaria de roubar um
por um mês, por um ano.
Os homens que passam, mamãe,
Nunca me dão nada além de dinheiro.
Os homens que passam, mamãe...
Paroles
Toutes mes pensées naissent
Dans l'abus d'ivresse
Encore dans ce petit rade
L'heure est avancée
Mais où est-ce que t'iras?
Encore dans ce petit rade
Mais où est-ce que t'iras?
L'heure est avancée
Ça y est, voilà, je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà
Encore dans ce petit rade
L'heure est avancée
Mais où est-ce que t'iras?
Encore dans ce petit rade
L'heure est avancée
Mais où est-ce t'iras?
Et ma hargne se dilue dans un océan de quiétude, et de liquide
Toi que je vois dans la glace, dis moi, qui es-tu? (Dis lui)
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà, barre toi
Et votre moue boudeuse fut comme un baiser
Sur mes lèvres frileuses
Et mon cœur empesé
Cette nuit, cette nuit là, où vous m'avez eu
Le rouge amarante sied beaucoup mieux
A mon verre de vin qu'au drapeau français
Tous les amis râlent, ça dégénère, oh
Moins de faux-pas cadencés
Contre mes doigts ruisselle une idée de vengeance
Cette caresse démangeant mes peaux
Je serre les poings
Et ma hargne se dilue dans un océan de quiétude, et de liquide
Toi que je vois dans cet alcool d'agave dis moi, qui es-tu? (Dis lui)
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Et ma hargne se dilue dans un océan de quiétude
Et ma hargne se dilue dans ce liquide
Toi que je vois, dis moi, qui es-tu?
Rien de grave doc
Ce n'est que moi et mes turpitudes
Ça y est, voilà, ça y est, voilà
Et votre moue boudeuse fut comme un baiser
Sur mes lèvres frileuses
Et mon cœur empesé
Et votre moue boudeuse fut comme un baiser
Sur mes lèvres frileuses
Et mon cœur empesé
Cette nuit, cette nuit, où vous m'avez eu
Cette nuit, cette nuit là, où vous m'avez eu
Vase à figures rouges de Vulci, Ve s. av. J.-C. British Museum, Londres. |
Paroles
Pénélope, impatiente, tu ne pensais pas me revoir.
Ulysse, irréfléchi, tu disais partir pour toujours.
Pénélope, sans foi, j’aimerais n’être jamais parti.
Ulysse, trop confiant, la houle t’a bercé d’illusions.
Pénélope, ma sirène, je serais resté jusqu’à la fin.
Ulysse, inconstant, tu peux chanter tant que tu veux.
Pénélope, cruelle, tu es mon île et mon royaume.
Ulysse, sans patrie, la mer froide est ton seul pays.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.
Pénélope, insouciante, ce que j’ai vu t’aurait tuée.
Ulysse, sans courage, le temps a tué notre amour.
Pénélope, impitoyable, cette vie nouvelle a eu sa peau.
Ulysse, inconséquent, tu es plus myope que ton cyclope.
Et la mer a produit des monstres et des bêtes fatales,
Des pays sans couleurs où la nuit et le froid glacial
emportent le courage et les dieux et les espérances
dans les profondeurs noires et abjectes de la démence.
Pénélope, étrangère, en un an et tu m’oubliais.
Ulysse, sans cheval, tu m’as trahie, souviens-toi !
Pénélope, infidèle, tu es la dernière des salopes !
Ulysse, tu es fou, le sel t’a rongé la cervelle.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant dans la mer légère.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant dans la mer Égée.
Paroles
Non, j'veux pas
Me lever
M'habiller
J'veux un mec
J'veux un mec
Oui, c'est bête
M'allonger pour la vie
Ça m'embête
J'veux un mec
Non, j'veux pas un ciné
Rigoler
J'veux un mec
J'veux un mec
Ouais, j'm'entête
Mais vos airs
Ça m'inquiète
J'veux un mec
Viens, le mec
Ton avis
J'en ai rien à foutre
Tes amis
J'en ai rien à foutre
Ton boulot et ta gym
Ton mal de, de ta clim'
Ton âme
J'en ai rien à foutre
Ta femme
J'en ai rien à foutre
Ton psy et tes horaires
Écoute-moi
Oui, je vais pas m'calmer
Oui, je vais continuer
Oublie les fleurs
J'serais pas à l'heure
Attends-moi
Des illusions, j'en ai pas lourd
Mais si tu me fais bien l'amour
J'veux un mec
Pas des fleurs
Embrasse-moi ou je meurs
Non, j'veux pas (non, j'veux pas)
Oublier
Travailler
J'veux un mec (j'veux un mec)
J'veux un mec (j'veux un mec)
Ouais, je flanche
Ouais, c'est bête
Ouais, ça craint
J'veux un mec (j'veux un mec)
Viens, le mec (viens, le mec)
Ta maman qu'est partie
Ton papa qu'est parti
Ton ex qui te hante
Ta moto qui te plante
Du beau temps
J'en ai rien à foutre
De la pluie
J'en ai rien à foutre
J'veux un mec
Pas du vent
Écoute-moi
Non, je vais pas m'reprendre en main
Me calmer
Prendre un petit bain
Oui, je vais rester dans mon coin
Regarde-moi
Ton F5
J'en ai rien à foutre
Ton argent
Encore moins
Mais si tu crois pouvoir t'en foutre
Si t'es un mec, rejoins-moi
J'veux un mec
J'veux un mec
Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais
J'veux un mec (j'veux un mec)
Pas des hommes qui m'assaillent
J'veux le mec (j'veux le mec)
J'veux un mec (j'veux un mec)
Pas trop bête (pas trop bête)
J'veux un mec
Qui me tienne
Qui me taille
Viens, le mec (viens, le mec)
Viens, le mec
Toi qui veux me faire changer d'air
T'en peux plus, tu veux me faire taire
Avec tes lèvres, si t'en es un
Si t'es un mec
Réponds-moi
Ton chapeau
J'en ai rien à foutre
Ton blouson
J'en ai rien à foutre
Tes vêtements
Tu peux te les foutre
Sur l'canapé
Sur le canapé
Ou ailleurs
Enlève-les vite
Ouh, j'ai peur
Sur le canapé ou ailleurs
Viens
Des illusions, j'en ai pas lourd
Mais à quoi bon faire des discours?
J'veux un mec
Pas des fleurs
Embrasse-moi ou je meurs
Viens, viens, viens, viens, viens, viens, viens
Le mec
Dans mon lit, viens, viens vite, viens me border
Chéri, dans mon lit ou je crie, ou je crie
Viens, viens, viens, viens, viens
J'veux des cages, comme un petit train
Qui me court le long des reins
J'veux des baisers qui piquent
Des frissons
Ah, si tu pouvais m'faire changer d'air
Ah, si tu pouvais
Tu pouvais m'faire taire
Embrasse-moi, embrasse-moi, embrasse-moi
Embrasse-moi, embrasse-moi, embrasse-moi
Embrasse-moi, embrasse-moi
Ou je meurs
Paroliers : Christophe Paul Michel Ernault / Adrienne Pauly
Tout est politique! Chanson de Les Wampas
Paroles
Je me lève pendant la nuit
Pour voir le soleil briller
Mes enfants écoutent Booba*
Ils ont le droit
Y'en a qui n'aiment pas les Smiths
D'autres qui n'aiment pas la police
C'est politique
C'est politique
C'est politique
C'est politique
J'prends mon vélo le matin
Et j'vais voir ma mère à l'Ehpad**
Les cargos attendent au large
C'est politique
Il y a du soleil sur Bruxelles
J'écris des chansons sur mon lit
Je pense à toi comme d'habitude
C'est politique
C'est politique
C'est politique
C'est politique
C'est politique
J'écoute la RTBF***
Et aussi Lucinda Williams****
Je n'ai pas peur de l'avenir
C'est trop facile
Pourquoi parler politique
Et pourquoi prendre sa guitare
S'accorder c'est p'tit bourgeois
C'est politique
C'est politique
Traduction/tradução de Priscila Junglos:
Eu me levanto durante a noite
Para ver o sol brilhar
Meus filhos escutam Booba
Eles tem o direito
Há esses que não gostam dos Smiths
Outros que não gostam da polícia
É político
Eu pego a minha bicicleta de manhã
E vou ver minha mãe no Ehpad
Os navios cargos esperam no oceano
É político
Faz sol em Bruxelas
Eu escrevo canções na minha cama
Eu penso em você como sempre
É político
Eu ouço a RTBF
E também Lucinda Williams
Eu não tenho medo do futuro
É fácil demais
Porquê falar 'político'
E porquê pegar sua guitarra
Estar de acordo é pequeno burguês
É político
Notas da tradutora:
* Booba é um cantor de rap (rappeur) francês bem famoso.
** Ehpad (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) é uma casa de repouso para idosos que recebe subsídios do estado, mas também cobra mensalidades das famílias pelos idosos que moram lá.
***RTBF (Radio-télévision belge de la Communauté française) é a rádio e televisão pública em francês da Bélgica.
**** Cantora americana de country e blues.
Paroliers : Lionel Liminana / Nicolas Schauer / Didier Chappedelaine / Florian Gauvin / Jean-michel Lejoux / Antoine Masy Perier
Curso para estudantes intermediários e avançados (B1 a C2) em francês. Aula para uma a três pessoas.
Quando?
A partir de março de 2023.
Sempre em um sábado e domingo.
Datas a combinar com cada estudante ou grupo!
Quantas horas de aula?
Serão 5 horas de curso + 3h de lazer, sendo:
1 h cozinhando em francês;
2 horas de curso no sábado;
2 horas de curso no domingo;
+ 3 horas de lazer comendo o que preparamos em aula e
assistindo a um filme em francês sobre o tema das aulas!
Valor:
Só R$ 350 (com ingredientes da aula de culinária inclusos)!
Para estudantes que já fazem aula comigo, o valor será de 300 reais!
No curso será estudado:
Vocabulário
- natureza (praia e montanha);
- questões ambientais (poluição dos oceanos e aquecimento global);
- flora e fauna de áreas litorâneas e problemas de extinção de espécies;
- ingredientes e culinária de regiões litorâneas.
Cultura
- as fronteiras marítimas da França continental e ultramarina (France d'outre-mer);
- os problemas e desafios da conservação ambiental de áreas litorâneas na França;
- gastronomia do Sul da França.
Gramática
- comparação qualitativa e quantitativa;
- localização no espaço (com preposições, verbos e substantivos);
- verbos (e construções verbais) relacionados à culinária;
- relações lógicas para expressão de causa e consequência (com preposições, locuções, verbos etc).
No curso iremos passear pela praia e jardim botânico de Santos discutindo esses temas da natureza!
Vamos também ler textos, cozinhar juntos em francês e assistir a um filme ou documentário em francês relacionado ao litoral/praia/natureza e/ou sul da França.
Mais infos por e-mail: professeur.fle.art@gmail.com
Paroles
À travers champ
Les pieds nus
Au galop
À cru, sur l'eau
Je fous le camp*
Sale, en sang
À cheval
Vent dans le dos
En cavale
Bien dans ma peau
Je mets les voiles
Je fous le camp
Loin, loin, loin
Mes seins, en plan*
Je déraille quand
Tu me connais trop
Je t'emballe*
Bien entendu c'est beau
Je vais bon train
Je fous le camp
Loin, loin, loin
Le son du cor*
Me rappelle le tien
Un coup du sort
Me ramène à tes mains
Loin, loin, loin Loin, loin, loin...
Tradução / traduction de Priscila Junglos
Através campo
Os pés nus
Galopando
Cru, sobre a água
Eu vazo
Suja, ensanguentada
A cavalo
Vento nas costas
em fuga
Bem na minha pele
Eu iço as velas
Eu vazo
Longe, longe, longe
Meus seios, abandono
Eu descarrilho quando
Você me conhece demais
Eu te embarco
Claro, é belo
Avanço rápido como o trem
Eu vazo
Longe, longe, longe
O som da trompa*
Me lembra o teu
Um acaso
Me devolve a tuas mãos
Longe, longe, longe, longe, longe
Nota da tradutora:
Foutre le camp (literalmente "foder o campo") é uma expressão que quer dizer "dar o fora, dar a linha, vazar, ir embora". Pode ser usada também no imperativo (ex.: Fous le camp ! = vaza, rala peito, sai daqui!).
En plan: de "laisser en plan" (literalmente "deixar no plano"), significa abandonar algo ou deixar alguém bruscamente.
Emballer: referindo-se a um cavalo, escapar ao controle de quem o monta ou guia. Emballer quelqu'un também pode ter o sentido de encantar, empolgar ou ludibriar alguém pelo charme. / Escolho eu te embarco pois tem essa ideia de fuga antes citada pelo "içar as velas" e também a metáfora/expressão de "embarcar alguém" = prender alguém.
Cor: é o instrumento "trompa", mas em latim significa "coração". Aqui ela faz uma brincadeira com os dois sentidos, coração e trompa. A expressão "sonner le cor" (literalmente "soar a trompa") significa anunciar uma derrota, quando na guerra o músico soa a trompa para que as tropas se retirem. A trompa também é relacionada à caça, toca-se o "cor" para anunciar que a caça começa.