Oh libellules si délicates
Oh les mésanges, petites pattes
Gentil coquelicot, pardon, chardon
Et le noble ver de terre, pardon
Le jour se rêve dans l'aubépine
Les enfants
Chevreuils lancés au-dessus des fleurs
Chaudes perdrix au tout petit cœur
Écureuils, renards, pardon, vipère
Pardon, la pluie, pardon, la terre
Le jour se rêve dans la nature
Les enfants, le vent les aime
Le vent les aime.
Pardon
On embête les bêtes avec des poudres
Avec le DTT et le sulfate de soude.
Pardon
En regardant le temps passer dans la rivière
On voit des métaux lourds et du sulfate de fer.
Pardon, pardon
On gêne l'oxygène matière première
On a troué l'éther et on perd de l'air.
Pardon, pardon
Pour la côte d'Azur, excusez-nous.
Pour la côte d'Azur
Pardon, pardon
Précieux muguet, beau citron jaune
Pardon, la flore, pardon, la faune
Le jour se rêve sur les légumes
Les enfants sur le bitume
Terre, jolie terre, notre mère volante
Avec nous dans le ciel et les étoiles filantes
Pardon, pardon
Pour cette flotte de plastique bleue
Qui prend la mer pour des millénaires
Pardon
Terre, jolie terre, notre mère volante
Avec nous dans le ciel et les étoiles filantes
Pardon, pardon
Terre, jolie terre, notre mère volante
Avec nous dans le ciel et les étoiles filantes
Pardon
Sous aucun prétexte je ne veux
Avoir de réflexes malheureux,
Il faut que tu m'expliques un peu mieux
Comment te dire adieu.
Mon cœur de silex vite prend feu,
Ton cœur de pyrex résiste au feu,
Je suis bien perplexe, je ne veux
Me résoudre aux adieux.
Je sais bien qu'un ex amour n'a pas de chance,
Ou si peu,
Mais pour moi un explication voudrait mieux.
Sous aucun prétexte je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux,
Derrière un kleenex je saurais mieux
Comment te dire adieu,
Comment te dire adieu.
Tu as mis à l'index** nos nuits blanches,
Nos matins gris bleu,
Mais pour moi un explication voudrait mieux.
Sous aucun prétexte je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux,
Derrière un kleenex je saurais mieux
Comment te dire adieu,
Comment te dire adieu,
Comment te dire adieu.
Traduction libre / tradução livre de Priscila Junglos
Sob nenhum pretexto eu quero
Ter reflexos infelizes,
Você tem que me explicar um pouco melhor
Como te dizer adeus.
Meu coração de silex rapidamente pega fogo,
Teu coração de pirex resiste ao fogo.
Eu estou bem perplexa, eu não quero
me resolver a dar adeus.
Eu bem sei que um ex amor não tem chance
Ou tem bem pouco
Mas para mim, uma explicação vale mais.
Sob nenhum pretexto eu quero
Na sua frente super expor meus olhos.
Atrás de um Kleenex*, eu saberei melhor
Como te dizer adeus.
Como te dizer adeus.
Você colocou na lista negra** nossas noites em branco
Nossas manhãs cinza azul
Mas para mim, uma explicação seria melhor.
Nota da tradutora:
*Kleenex: marca de lenço de papel, na França fala-se normalmente "kleenex" em vez de "lenço de papel", assim como no Brasil "bombril" no lugar de "esponja de aço"...
** mettre à l'index: originalmente colocar um livro na lista de livros proibidos pela igreja católica (index librorum prohibitorum), hoje, por extensão, proibir alguma coisa/alguém.
Quand j'étais petit je pensais qu'en louchant trop je pouvais me bloquer les yeux Que les cils sur mes joues avaient le pouvoir d'exaucer les vœux Quand j'étais petit je pensais que les adultes disaient toujours vrai Et la nuit dans la voiture je pensais que la lune me suivait
Mais depuis qu'est-ce qui a changé ? Pas grand chose Je n'ai pas rangé les questions que je me pose Qu'est-ce qui a changé ? Pas grand chose Je n'ai pas rangé les questions que je me pose
On me disait tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Mais on est plus tard et je comprends pas Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Mais on est plus tard et je comprends pas
[Oli]
Quand j'étais petit, j'entendais un monstre qui vivait sous ma maison Je pensais mourir dans la lave si je [ne] marchais pas sur le passage piéton Qu'à l'époque des photos en noir et blanc les gens vivaient sans couleur J'étais sûr qu'un bisou de ma mère pouvait soigner la douleur
Mais depuis qu'est-ce qui a changé ? Pas grand chose Je n'ai pas rangé les questions que je me pose Qu'est-ce qui a changé ? Pas grand chose Je n'ai pas rangé les questions que je me pose
On m'disait tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Mais on est plus tard et je comprends pas Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Mais on est plus tard et je comprends pas
[Bigflo et Oli]
Aujourd'hui, en grattant un ticket je me vois millionnaire Je me dis tout ira mieux si je souris à la banquière Aujourd'hui, je me dis que si j'attends quelqu'un fera ma vaisselle Et que même si je vieillis mes parents sont immortels
Qu'est-ce qui a changé ? Pas grand chose Je n'ai pas rangé les questions que je me pose Qu'est-ce qui a changé ? Pas grand chose Je n'ai pas rangé les questions que je me pose On me disait tu comprendras plus tard
Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Mais on est plus tard et je comprends pas Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Tu comprendras plus tard Mais on est plus tard et je comprends pas
Plus tard, plus tard, plus tard, plus tard, plus tard, plus tard Plus tard, plus tard, plus tard, plus tard, plus tard, plus tard Plus tard, plus tard, plus tard, plus tard
Si le monsieur dort dehors, c’est qu’il aime le bruit des voitures S’il s’amuse à faire le mort, c’est qu’il joue avec les statues Et si un jour il a disparu, c’est qu’il est devenu millionnaire C’est qu’il est sûrement sur une île avec un palmier dans sa bière
Tout va bien, tout va bien, Petit, tout va bien
Si la voisine crie très fort, c’est qu’elle a pas bien entendu Si elle a du bleu sur le corps, c’est qu’elle a joué dans la peinture Et si un jour elle a disparu, c’est qu’elle est partie en lune de miel En attendant les jours de pluie, elle met ses lunettes de soleil
Tout va bien, tout va bien Petit, tout va bien
Si les hommes se tirent dessus, c’est qu’il y a des vaccins dans les balles Et si les bâtiments explosent c’est pour fabriquer des étoiles Et si un jour ils ont disparu, c’est qu’ils s’amusaient tellement bien Ils sont tous partis loin faire une ronde, tous en treillis main dans la main
Tout va bien, tout va bien Petit tout va bien
Dors, dors
Traduction libre / tradução livre de Priscila Junglos
Durma, durma
Se o senhor dorme do lado de fora, é porque ele ama o barulho dos carros
Se ele se diverte a se fazer de morto, é porque ele brinca com as estatuas
E se um dia ele desapareceu, é porque ele virou milionário
É porque ele está certamente numa ilha com um coqueiro em sua cerveja
Tá tudo bem, tá tudo bem
Pequeno, tá tudo bem
Se a vizinha grita muito alto, é porque ela não ouviu bem
Se ela tem roxos no corpo, é porque ela brincou na tinta
E se um dia ela desapareceu, é porque ela partiu em lua de mel
Esperando os dias de chuva, ela coloca seus óculos de sol
Tá tudo bem, tá tudo bem
Pequeno, tá tudo bem
Se os homem atiram neles mesmo, é porque tem vacinas nas balas
E se os prédios explodem é para fabricar estrelas
E se um dia eles desapareceram, é porque eles se divertiam tão bem
[que] eles todos partiram londe para fazer uma ronda, todos com roupa de camuflagem de mãos dadas
Né le 1er décembre 1947, Alain Bashung décède le 14 mars 2009.
Paroles :
[j'sais pas]
Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je courirai [courrai]* moins
Jusqu'au jour où je ne courirai [courrai]* plus
Hier on se regardait à peine
C'est à peine si on se penchait
Aujourd'hui nos regards sont suspendus
Résidents, résidents de la République
Où le rose a des reflets bleus
Résidents, résidents de la République
Des atomes, fais ce que tu veux !
[j'sais pas]
Un jour je te parlerai moins
Peut-être le jour où tu ne me parleras plus
Un jour je voguerai moins
Peut-être le jour où la terre s'entrouvrira
Hier on se regardait à peine
C'est à peine si on se penchait
Aujourd'hui nos regards sont suspendus
Résidents, résidents de la république
Où le rose a des reflets bleus
Résidents, résidents de la République
Chérie, des atomes, fais ce que tu veux !
Paroliers : Gaetan Roussel
Tradução livre / traduction libre de Priscila Junglos
Letra:
[sei lá]
Um dia eu te amarei menos
Até o dia em que eu não te amarei mais
Um dia eu sorrirei menos
Até o dia em que eu não sorrirei mais
Um dia eu falarei menos
Até o dia em que eu não falarei mais
Um dia eu correrei menos
Até o dia em que eu não correrei mais
Ontem a gente mal se olhava
A gente se curvava um tiquinho só
Hoje nossos olhares estão suspensos
Residentes, residentes da República
Onde o rosa tem reflexos azuis
Residentes, residentes da República
[com os] Atomos, faça o que você quiser !
[sei lá]
Um dia eu te falarei menos
Talvez no dia em que você não falará mais comigo
Um dia eu vagarei menos
Talvez no dia em que a terra se abrirá
Ontem a gente mal se olhava
A gente se curvava um tiquinho só
Hoje nossos olhares estão suspensos
Residentes, residentes da República
Onde o rosa tem reflexos azuis
Residentes, residentes da República
Querida, [com os] Atomos, faça o que você quiser !
Nota da tradutora:
* O verbo "Courir" no futuro é "je courrai" (2 "r" e sem "i"), porém Bashung canta errado de propósito, como se esse verbo fosse regular, erro, aliás, muito comum entre os franceses, nos verbos "mourir" e courir", por exemplo; ele canta "je courirai" em vez do correto "je courrai".
Dalida, uma pessoa que eu adoro, et pourtant não traduzi aqui, segue, então, pour me faire pardonner:
Avec des faux pas, avec des faux plis
chacun de nous porte sa vie à sa manière.
Quand on est beau au fond de soi
un jour ou l'autre, quelqu'un nous voit à sa manière.
Même sous la pluie des mauvais jours,
j'ai suivi la ligne d'amour à ma manière.
Pour tous les chagrins que je traîne,
J'ai mis mon cœur en quarantaine à ma manière.
Ma vie, ma vie, je n'en n'ai qu'une,
mais je la veux libre et sans lois,
j'en ai le droit, elle est à moi.
Ma vie, ma vie, elle me raconte des histoires,
mais elle vaut mieux qu'une chanson,
mieux que la gloire !
Ma vie n'est pas vraiment ma vie,
elle est à ceux qui m'ont choisi à leur manière.
En laissant mon nom dans les rues,
j'ai mis mon bonheur par dessus, à ma manière.
Et le soir où je m'en irai,
finalement, je le ferai à ma manière.
J'aimerais au tout dernier rappel
faire mes adieux au soleil à ma manière.
Ma vie, ma vie je n'en n'ai qu'une
mais je la veux libre et sans lois,
j'en ai le droit, elle est a moi.
Ma vie, ma vie, elle me raconte des histoires,
mais je m'en fous, même à genou,
je veux y croire, à ma manière.
Ma vie, ma vie,
À ma manière.
Tradução livre / traduction libre de Priscila Junglos
Com passos em falso, com falsos plissados,
cada um de nós carrega sua vida a sua maneira.
Quando a gente é belo (está bem) no fundo da gente,
num dia ou em outro, alguém nos vê a sua maneira.
Mesmo sob a chuva dos dias ruins,
Eu segui a linha do amor da minha maneira.
Por todas as mágoas que eu arrasto
Eu coloquei meu coração em quarentena da minha maneira.
Minha vida, minha vida, eu só tenho uma,
mas eu a quero livre e sem leis,
eu tenho direito a ela, ela é minha.
Minha vida, minha vida, ela me conta histórias,*
mas ela vale mais que uma canção,
Mais que a glória!
Minha vida não é realmente minha vida,
ela é daqueles que me escolheram à suas maneiras.
Deixando meu nome nas ruas,
Eu coloquei minha felicidade acima de tudo, da minha maneira.
E a noite que eu for embora,
finalmente, eu farei isso da minha maneira.
Eu gostaria de, na derradeira chamada,
dizer adeus ao sol da minha maneira.
Minha vida, minha vida, eu só tenho uma,
mas eu a quero livre e sem leis,
eu tenho direito a ela, ela é minha.
Minha vida, minha vida, ela me conta histórias,*
mas eu nao estou nem aí, mesmo de joelhos,
eu quero acreditar nela, da minha maneira.
Minha vida, minha vida
Da minha maneira.
Nota da tradutora:
* Raconter des histoires pode ter tanto o sentido literal (a vida conta histórias, entende-se, pelas lembranças), mas também significa "mentir", "invertar", "se gabar".
Couples d'amoureux dans un café parisien. 1945. Robert Doisneau
Chanson au studio:
Chanson au concert :
Paroles :
Assis sur une roche à la forêt de Fontainebleau,
Je médite en solo dans le cliquetis de l'eau : « Solaar est un leader, un flipper, pas une balle,
Passé du feu de Bengale à Cap Canaveral »
Où est le sens de la vie ?
Dans le quotidien, je suis juste Claude MC
J'ai speedé, dit de rare je t'aime
Car je rêve de la scène depuis Mathusalem.
Mais j'ai une autre image,
Tu confondais les personnages ! Dommage !
Tout est dit dans Umberto Eco.
J'ai besoin de vrai Love Illico Presto (Parce que le reste c'est du bluff. On veut tous de)
Vrai, love, illico presto.
Vrai, love, illico presto.
Vrai, love, illico presto.
Petit, je jouais au football,
Elle était la balle, mais y avait le goal.
Quand je marquais, elle levait les bras,
Je la regardais mais ne lui parlais pas.
J'avais des activités multiples.
Avec sa tunique, elle était unique. (mais Claude, tu la niques ?)
Peut-être ai-je été trop clean,
J'aurais dû la caresser le soir sur la colline.
Je descends de l'Homme sage
Je lui ai juste fait la bise avant qu'elle ne déménage.
Toutes mes amies trouvent ça beau.
Moi, j'ai besoin de vrai Love Illico Presto
Vrai, love, illico presto. (C'est beau, comme le retour d'un slow.)
Vrai, love, illico presto. (Sinon, à quoi ça sert ?)
Désormais, je passe à la télé
On me connaît, les rapports sont faussés.
De l'ère moderne au Moyen-âge,
Malgré l'image, je garde le QI sage.
Où est le sens de la vie ?
La plus belle beauté n'est-elle pas celle d'une amie ?
Revient en écho, Umberto Eco. Mémo :
Les pages parlaient de l'ère du faux.
Chez moi, je regarde le mur.
Suis-je assez mûr pour le droit au murmure ?
Claudio au méga flow sans ego,
T'attends près de l'hélico. Illico Presto.
Vrai, love, illico presto.
J'ai besoin de vrai Love Illico Presto. (Parce que le reste n'a pas d'importance.)
Vrai, love, illico presto. (Quand ?)
Et les verres étaient vides
et la bouteille brisée
Et le lit était grand ouvert
et la porte fermée
Et toutes les étoiles de verre
du bonheur et de la beauté
resplendissaient dans la poussière
de la chambre mal balayée
Et j'étais ivre mort
et j'étais feu de joie
et toi ivre vivante
toute nue dans mes bras.
Traduction libre / tradução livre de Priscila Junglos
Moi humain Papou.
Primaire et pas vous ?
Si évoluer c'est ça,
Moi, j'évolue pas pour un sous.
Moi parler des glaciers,
Si couler moi fâcher.
Je saurais où te chercher
Quand comme moi tu seras perché.
Mais oui oui retiens moi bien,
Piercing tout comme les tiens.
Le même trou qu'à la couche d'ozone
Je te le ferai à l'étui pénien.
Mais vol vol, voyage
Fais-les tes reportages.
Mais, pot de colle, crache loin
Dans votre bol de potage,
Dans votre monde de gotha.
Moi, je n'en voulais pas.
Évidemment que tu crois
Mais on se tait
Quand on ne sait pas
Ta bouche, gros beta,
Écoute, la nature est là
Ne vous étonnez pas,
Ça pue le coup d'état
Humain à l'eau !
Humain à l'eau !
Humain à l'eau !
Mais petit modernisé
Pourquoi tu me parles mal?
Je respecte les Pygmées
Donc respecte les Massaï
Je respecte ton terrier.
Respecte mes terres.
Je respecte les insectes,
Donc respecte les mammifères.
Je te l'explique encore.
Moi devoir définir.
Toi pas comprendre,
Pas parler
Ou plutôt réfléchir ?
Le pauvre, il faut l'aider.
Son pote, il faut l'aider.
Donc déléguer au délégué
Qui déléguera au délégué
Imbécile, tais-le !
Même si... tais-le !
Trop risquer d'être écouté
Même à telle, telle ou telle heure.
C'est un euphémisme.
Oui, je t'idéalise.
La culture de la bêtise
De ça, oui, je suis raciste ?
Humain à l'eau !
Humain à l'eau !
Humain à l'eau !
Ça fait quatre fois que ton hélico passe
Et tout le village a les boules.
Passez, passez mais faites gaffe, huh
Si un jour il s'écroule,
Y'a pas de gang ou de police
Nan, ce n'est pas la zone ici.
Les jaguars ne roulent pas.
Chez moi c'est l'Amazonie
Ou c'était, pour ce qu'il en reste.
Mais garde les, tes arbustes.
Touche encore un poil à ma forêt,
Ton pénis j'en ferai des bûches.
Toi et toutes tes perruches,
Tes Christophe Columbus,
Trop tard pour les excuses
Au nom du déluge.
3G, 4G ou déchet
Oubliez ! G8, G20 ou j'ai chié
Et j'ai bien caché.
Vous décidez de ça à notre insu,
Moi aussi, j'aurais aimé être entendu.
Donc arrêtez de suite.
Vous êtes stupides ou quoi ?
Les études ne donnent aucune science infuse
Humain à l'eau !
Humain à l'eau !
Humain à l'eau !
Histoire improbable d'une fantaisie Proche de l'équateur à un point précis. Latitude 500, longitude 36 Au cœur de la forêt à cette interstice. Dans ta tenue d'Ève verdoyante Tu étais d'une beauté étourdissante. Des oiseaux nous chantaient leur mélopée Et nous vivions heureux dans la canopée
Jungle sauvage ouvre tes bras Il en faut peu pour toi et moi. Prenons racine dans les bois. Enfants naïfs ou hors-la-loi .
Les quilles plantées dans un ruisseau Écoute chanter ce drôle d'oiseau Il nous invite un peu plus haut
À partager nos idéaux
Histoire mémorable d'une rêverie Que nous vivions ensemble en Amazonie. Un retour aux sources, vie sans artifices À deux dans la forêt, loin des maléfices. Dans la torpeur noire et luxuriante D'une jungle aux lianes exubérantes Les arbres millénaires nous ont adoptés Et nous vivions heureux dans la canopée
Jungle sauvage ouvre tes bras Il en faut peu pour toi et moi Prenons racine dans les bois Enfants naïfs ou hors-la-loi Les quilles plantées dans un ruisseau Écoute chanter ce drôle d'oiseau Il nous invite un peu plus haut À partager nos idéaux.
Paroliers : Paul Armand Delille / Alexandre Grynszpan
Être libre c'est sortir d'une prison pour une autre
Personne ne t'aime c'est aussi ça être pauvre
Parfois on peut déplacer des montagnes sur Neptune
Par choix changer sa lecture
Passer les automnes, et comprendre
Qu'il n'y a que la passion pour surprendre
Je rêve de c'temps, de m'asseoir
Mais je bosse dès l'aube et réfléchis chaque soir
Pour scander que nous sommes tous uniques
Au lieu de crier nos différences
J'ai attendu la paix patiemment
Puis "L"* m'a dit qu'il fallait l'attendre urgemment
Parfois, la liberté passe par un long chemin
Crier d'une autre arme que la voix
Que nos futurs espèrent un bon demain
Parfois
Mes parents m'ont dit, comme trois pommes** j'étais géant
Devant quelques rétines, tu seras étrange
Bon, surmonte les apparences
Y'a que le bon sens contre la réticence
Notre histoire est construite de chocs thermiques
Parce que le destin peut s'écrire en italique
Aujourd'hui on peut tous s'asseoir dans le bus
Donc je rend hommage à tous les Spartacus***
Je chante que nous sommes tous uniques
Au lieu de crier nos différences
On se plaint de ces jeunes qui n'ont pas de modèle
Sans leur dire que l'espoir c'est un battement d'ailes
Parfois, la liberté passe par un long chemin
Crier d'une autre arme que la voix
Que nos futurs espèrent un bon demain
Parfois
Quand on vient de tellement loin, depuis si longtemps
Le jour du succès ne rend pas si content...
Car gravir la noirceur qui ne fait qu'monter
C'est rester pantois ou se laisser plomber
Parfois je pense aux anciens, ce qui est certain
On doit tous la vie au décès de quelqu'un
Confier son cœur à n'importe qui tout le temps
L'horizon abdique, cesser de crier nos différences
Pour chanter que nous sommes tous uniques
Se serrer la main, et toujours se dire que...
Parfois, la liberté passe par un long chemin
Crier d'une autre arme que la voix
Que nos futurs espèrent un bon demain
Parfois
Tradução livre / traduction libre de Priscila Junglos
Ser livre é sair de uma prisão para outra
Ninguém te ama, isso é também isso ser pobre
Às vezes a gente pode mover montanhas em Netuno
Por escolha mudar sua leitura
Passar outonos e compreender
Que só há a paixão para surpreender
Eu sonho deste tempo, de me sentar
Mas eu trampo desde o amanhecer e penso cada noite
Para escandir que nós somos todos únicos
No lugar de gritar nossas diferenças
Eu esperei a paz pacientemente
Depois “L” [ela, a Liberdade?]* me disse que era necessário esperá-la urgentemente.
Às vezes, a liberdade passa por um longo caminho
Gritar com outra arma além da voz
Que nossos futuros esperam um bom amanhã
Às vezes
Meus pais me disseram, quando eu era já grande** eu era gigante,
Em frente de algumas retinas, você será estranho
Bom, supere as aparências
Só há o bom senso contra as reticências
Nossas histórias é construída com choques térmicos
Hoje todos nós podemos nos sentar no ônibus
Então eu rendo homenagem a todos os Spartacus***
Eu canto que somos todos únicos
No lugar de gritar nossas diferencias
A gente se queixa destes jovens que não tem modelo
Sem lhes dizer que a esperança é um bater de asas
Às vezes, a liberdade passa por um longo caminho
Gritar com outra arma além da voz
Que nossos futuros esperam um bom amanhã
Às vezes
Quando a gente vem de tão longe, há tanto tempo
O dia do sucesso não nos deixa tão contente...
Porque escalar a escuridão que só aumenta
É ficar sem voz ou se deixar chumbar
Às vezes eu penso nos mais velhos, o que é certo
Todos nós devemos a vida à morte de alguém
Confiar seu coração a qualquer um todo o tempo
O horizonte abdica, cessar de gritar nossas diferenças
Para cantar que nós somos todos únicos
Se apertar a mão, e sempre se dizer que...
Às vezes, a liberdade passa por um longo caminho
Gritar com outra arma além da voz
Que nossos futuros esperam um bom amanhã
Às vezes
Paroliers / letristas : Abdoulaye Diarra / Vincent Segal
Notas da tradutora:
* "L" tem o mesmo som de "elle"[ela], pode ser uma referência a Liberté (L de liberté);
** A expressão "grand comme trois pommes" [grande como / do tamanho de 3 maças] significa ser "bem alto".
*** Pode ser uma referência à Liga Espartaco ("Ligue Spartacus" em francês), partido de extrema-esquerda da Alemanha e também fazer uma referência a todos que lutam pela igualdade, como Martin Luther King e Rosa Parks (que se recussou a dar seu lugar no ônibus a uma pessoa branca e, junto com Luther, iniciou um movimento de boicote aos ônibus para fazer valer o direito de que todas e todos pudessem sentar em qualquer lugar, sem separação racial - lembrando que no "apartheid" dos Estados Unidos, pessoas negras não podiam sentar nos ônibus que tinham bancos reservados aos brancos), e sua luta para que os negros tivessem igualdade em todos os aspectos.
Anwar, un réfugié soudanais, dans son studio à Vichy, en décembre 2017. Sandra Mehl pour Le Monde.
Le clip:
Paroles
Je sais bien que, rue de Belleville,*
Rien n'est fait pour moi,
Mais je suis dans une belle ville
C'est déjà ça.
Si loin de mes antilopes,
Je marche tout bas.
Marcher dans une ville d'Europe,
C'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève**
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Y a un sac de plastique vert
Au bout de mon bras.***
Dans mon sac vert, il y a de l'air
C'est déjà ça.
Quand je danse en marchant
Dans ces djellabas,
Ça fait sourire les passants
C'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça,
C'est déjà ça, déjà ça.
Déjà
Pour vouloir la belle musique,
Soudan, mon Soudan,
Pour un air démocratique****,
On te casse les dents.
Pour vouloir le monde parlé,
Soudan, mon Soudan,
Celui de la parole échangée,
On te casse les dents.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Je suis assis rue de Belleville
Au milieu d'une foule,
Et là le temps hémophile
Coule.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
Oh, oh, oh, et je rêve
Que soudain, mon pays, Soudan se soulève
Oh, oh,
Rêver, c'est déjà ça, c'est déjà ça.
C'est déjà ça.
Tradução / traduction de Priscila Junglos:
Eu bem sei que, rua de Belleville,
Nada é feito pra mim,
Mas eu estou numa bela cidade
Já é alguma coisa.
Tão longe de meus antílopes,
Eu ando quietinho.
Andar numa cidade da Europa,
Já é alguma coisa.
Oh, e eu sonho
Que o Sudão, meu país, repentinamente, se levante (se rebele)
Oh, oh
Sonhar já é alguma coisa, já é alguma coisa.
Tem um saco plástico verde
Na minha mão*
No meu saco verde tem ar.
Já é alguma coisa.
Quando eu danço caminhando
Nestas djellabas (tipo de roupa do Sudão)
Isso faz sorrir os transeuntes,
Já é alguma coisa.
Oh, e eu sonho
Que o Sudão, meu país, repentinamente, se levante (se rebele)
Oh, oh
Sonhar já é alguma coisa, já é alguma coisa.
Por querer a bela música
Sudão, meu Sudão,
Por um ar democrático****
A gente te quebra a cara.
Por querer que as pessoas falem (o mundo falado).
Sudão, meu Sudão,
Este da fala trocada
A gente te quebra a cara.
Oh, e eu sonho
Que o Sudão, meu país, repentinamente, se levante (se rebele)
Oh, oh
Sonhar já é alguma coisa, já é alguma coisa.
Eu estou sentado na rua Belleville
No meio da multidão
E aqui o tempo hemófilo
Corre.
Oh, e eu sonho
Que o Sudão, meu país, repentinamente, se levante (se rebele)
Oh, oh
Sonhar já é alguma coisa, já é alguma coisa.
Oh, e eu sonho
Que o Sudão, meu país, repentinamente, se levante (se rebele)
Oh, oh
Sonhar já é alguma coisa, já é alguma coisa.
*a Rue de Belleville fica em Paris, num bairro ao norte, o 19e arrondissement, onde há muita imigração e certa pobreza...
** O verbo Soulever (se), significa "levantar-se", mas também no sentido de "levante" social, de revolta, rebelião.
*** literalmente, na ponta de meu braço = mão.
**** air pode ter 3 sentidos: o de "ar" mesmo (sentido denotativo), ou "ar" no sentido conotativo, de uma aparência, "cara" (ex. Ele tem um ar melancólico), ou significa "melodia". Na música há uma brincadeira entre os sentidos.
J'étais cool, assis sur un banc, c'était au printemps
Ils cueillent une marguerite, ce sont deux amants Overdose de douceur, ils jouent comme des enfants
Je t'aime un peu, beaucoup, à la folie, passionnément *
Mais à la suite d'une douloureuse déception sentimentale
D'humeur chaleureuse je devenais brutal
La haine d'un être n'est pas dans nos prérogatives
Tchernobyl, tcherno-débile ! Jalousie radio-active
Caroline était une amie, une superbe fille
Je repense à elle, à nous, à nos cornets vanille
A sa boulimie de fraises, de framboises, de myrtilles
A ses délires futiles, à son style pacotille**
Je suis l'as de trèfle qui pique ton cœur***
L'as de trèfle qui pique ton cœur
L'as de trèfle qui pique ton cœur, Caroline
Comme le trèfle à quatre feuilles, je cherche votre bonheur***
Je suis l'homme qui tombe à pic, pour prendre ton cœur***
Il faut se tenir à carreau, Caro, ce message vient du cœur***
Une pyramide de baisers, une tempête d'amitié
Une vague de caresse, un cyclone de douceur
Un océan de pensées, Caroline je t'ai offert un building de tendresse
J'ai eu une peur bleue, je suis poursuivi par l'armée rouge ***
Pour toi j'ai pris des billets verts, il a fallu que je bouge
Pyromane de ton cœur, Canadair de tes frayeurs****
Je t'ai offert une symphonie de couleurs
Elle est partie, maso
Avec un vieux macho
Qu'elle avait rencontré dans une station de métro
Quand je les vois main dans la main fumant le même mégot
Je sens un pincement dans son cœur, mais elle n'ose dire un mot
C'est qu'je suis l'as de trèfle qui pique ton cœur
L'as de trèfle qui pique ton cœur
L'as de trèfle qui pique ton cœur, Caroline
Claude MC prend le microphone genre love storyraggamuffin
Pour te parler d'une amie qu'on appelle Caroline
Elle était ma dame, elle était ma came*****
Elle était ma vitamine
Elle était ma drogue, ma dope, ma coke, mon crack
Mon amphétamine, Caroline
Je repense à elle, femme actuelle, 20 ans, jeune et jolie******
Remets donc le film à l'envers, magnéto de la vie
Pour elle, faut-il l'admettre, des larmes ont coulé
Hémorragie oculaire, vive notre amitié !
Du passé, du présent, je l'espère du futur
Je suis passé pour être présent dans ton futur
La vie est un jeu de cartes
Paris un casino
Je joue les rouges cœur, Caro
Tradução / traduction de Priscila Junglos
Eu estava de boa, sentado num banco, era primavera Eles colhem uma margarida, são dois amantes Overdose de doçura, eles brincam como duas crianças Eu gosto de você um pouco, muito, loucamente, apaixonadamente [bem me quer, mal me quer]* Mas por conta de uma dolorosa decepção sentimental De um humor caloroso eu fiquei brutal O ódio de um ser não está em nossas prerrogativas Tchernobyl, tcherno-débil, ! Ciúmes radioativo.
Carolina era uma amiga, uma moça incrível Eu penso de novo nela, em nós, em nossas casquinhas de baunilha Em sua bulimia de morangos, de framboesas, de mirtílios Em seus delírios fúteis, em seu estilo baratinho**
Eu sou o ás de paus que espeta teu coração*** O ás de paus que espeta teu coração O ás de paus que espeta teu coração, Carolina
Como o trevo de 4 folhas, eu procuro tua felicidade*** Eu sou o homem que cai no bom momento, para pegar teu coração *** É necessário ser esperto, Caro, esta mensagem vem do coração.*** Uma pirâmide de beijos, uma tempestade de amizade Uma onda de carinho, um ciclone de doçura Um oceano de pensamentos, Carolina eu te ofereci um prédio de carinho.
Eu tive um medo enorme, eu sou perseguido pelo exército vermelho*** Por você eu comprei notas verdes, era necessário que eu fizesse algo Pirómano de teu coração, Canadair de teus medos **** Eu te ofereci uma sinfonia de cores.
Ela partiu, maso[quista] Com um velho machão [e ou machista] Que ela tinha encontrado numa estação de metrô Quando eu os vejo de mãos dadas fumando o mesmo cigarro Eu sinto um aperto no coração, mas ela não ousa dizer nada
Eu sou o ás de paus que espeta teu coração*** O ás de paus que espeta teu coração O ás de paus que espeta teu coração, Carolina
Claude MC pega o microfone estilo love story raggamuffin Para te falar de uma amiga que se chama Carolina Ela era minha dama***, ela era minha droga***** Ela era minha vitamina Ela era minha droga, minha dope, minha cocaína, meu crack Minha anfetamina, Carolina.
Eu penso nela outra vez, mulher atual, 20 anos, jovem e linda****** Volte então o filme ao contrário, VHS da vida Por ela, é necessário admitir, escorreram lágrimas. Hemorragia ocular, viva nossa amizade! Do passado, do presente, eu espero do futuro. Eu sou passado (eu passei) para ser presente em teu futuro A vida é um jogo de cartas Paris um cassino Eu jogo as cartas vermelhas coração, Caro.
Notas da tradutora:
* A brincadeira com as pétalas da margarida (Bem me quer, mal me quer) em francês é mais detalhada, com mais possibilidades (Je t'aime un peu, beaucoup, à la folie, passionnément / Eu gosto de você um pouco, muito, loucamente, apaixonadamente);
** "Pacotille": uma coisa "pacotille" é uma coisa barata, de baixa qualidade, tipo um estilo de "roupa de baciada" do "Brás";
***Solaar faz um jogo de palavras com o jogo de cartas, com os verbos e com o nome da moça. A abreviação do nome Caroline é "Caro" que tem a mesma pronúncia de "Carreau", que é o naipe de Ouros. Já a Trèfle, em português "paus", significa "trevo", que também é um amuleto de sorte na França. O naipe de Espadas é "pique", que também é a conjugação do verbo "piquer" (picar, espetar).
Ele continua os jogos de palavras com as expressões:
- "Tomber à pic" é algo ou alguém cair/vir no bom momento, mas o som da palavra "pic" é o mesmo de "pique" (como o naipe de espadas);
- "Se tenir à carreau" (ficar esperto, preparado) tem o mesmo som de Caro (o nome) e é igual ao naipe "Carreau" (Ouros).
- "avoir une peur bleue", literalmente, ter um medo azul = ter muito medo e "armée rouge" (exércido vermelho, comunista). "billet vert" (notas verdes = dólar). Aí ele brinca com as cores dos naipes.
**** Canadair, nome de uma companhia aéria do Canadá.
***** came, gíria pra droga.
****** ELLE, "Femme Actuelle", "20 ans" e "Jeune et Jolie" são nomes de revistas femininas da França, mais uma brincadeira que ele faz; ela era a mulher ideal, como as da capas de revista.
Paroliers / letristas : Claude Honore M'Barali (Mc Solaar) / Jean Francois Delfour
Yeah, les héros sont des petits voleurs Ils ont juste rajouté quatre ou cinq zéros Ne leur en voulez pas
Il est là, large, barge, près de la berge, nage A quitté la cage pour le marivaudage Le marécage est derrière lui, loin Son acte le plus sage est d'avoir tiré sur Le Parrain
Dans son quartier, le généraléral Noriega,
Est aussi respecté que Jean-Bedel Bokassa
Nino Brown, Escobar, les bloc-notes de dollars
Sont aussi vénérés que Jésus-Christ le soir
En pleine crise, Aldo vole au Casino
Secrètement son rêve est de ne plus gratter des Banco
Son petit larcin est signe de malchance
Les balances sont des caméras de surveillance
Finis les costards à la Marlon Brando
La démarche calquée sur De Niro de l'Actor Studio
Heureusement que la santé fleurit à Fresnes
Il rêve de politique pour être un gangster moderne
Gangster moderne, c'est juste ajouter quelques zéros
Jadis c'était, Alphonso, Capone et Nitty
Aujourd'hui Les Affranchis roulent en Berline à Paris
Laisse! Dans ce business, Eliot Ness est de mèche
Satan dirige la messe. Donc personne ne se confesse.
Il a rêvé de fumer de la Thaï en toute impunité
Mais sait que seuls les députés auront l'immunité
Que les plus grands gangsters font du marketing
Quant il blanchit des jeans, en CDI dans un pressing
Il rêve action, gilet pare-balles, paranoïa
Sans même le 13e mois veut s'installer dans la famiglia
Pour reposer son père retraité et plein de peine
Il veut faire de la politique pour être un gangster moderne
Gangster moderne, sont les gens d'aujourd'hui
Ils font les lois, ils font les lois
Gangster moderne, c'est l'idéal dans les HLM.
Le nouveau rêve c'est un nouvel Éden
Un jour, il rencontre la femme de sa vie
Lui parle de Scarface et du Cartel de Cali
Ce monde est tien, bien c'est toi qui le fait
Mais de l'abstrait au concret, j'veux pas être ta Florence Rey
Elle lui propose une ballade loin des pluies acides
Cheval en Camargue, brasse et repos Placide
Un, gosse passe. Sur la bouche il a du Blédina
Aldo sort son flingue et tire sur le parrain de la mafia
Le poster vole puis tombe sur le sol
L'élu de haut vol est emporté par Éole
J'ai l'esprit critique et lit la presse quotidienne
Constate que les ligues politiques sont pleines de gangsters modernes
Gangster moderne, c'est juste ajouter quelques zéros
Gangster moderne