Recherchez dans ce blog / Pesquise neste blog

mardi 27 novembre 2018

Paul Géraldy, poème " En Wagon"

L'un de mes poèmes favoris de Paul Géraldy (1885-1983), où il parle sur l'amour impossible, parce qu'il n'est pas encore né - irréalisable.
Du livre " Vous et moi ".

Um dos meus poemas favoritos de Paul Géraldy  (1885-1983), onde ele fala sobre o amor impossível, porque ele ainda não nasceu - irrealizável. 

Do livro "Vous et moi".

Em breve farei a tradução livre para o português deste poema.




samedi 10 novembre 2018

Poker - Charles Aznavour

Sur l'internet, les paroles de cette chanson sont toujours avec des erreurs de grammaire et d’orthographe; voici les paroles corrigées. 





Paroles :

Par trois gars de mon quartier
Je me suis laissé entraîner
Dans un tripot la semaine dernière.
Dans une salle enfumée
Nous nous sommes installés
Autour d'une table de poker.
On a enlevé nos vestons,
Commandé force boissons,
Puis la partie a commencé
Telle que je vais vous l'expliquer.

On prend les cartes, on brasse les cartes
On coupe les cartes, on donne les cartes
C'est merveilleux on va jouer au poker.
On prend ses cartes, on regarde ses cartes
On s'écrie : cartes ! Puis l'on écarte.
J'en jette trois car j'ai déjà une paire
Quand tout le monde a son jeu
On se regarde en chiens de faïence
On essaie de lire dans les yeux
Du voisin plein de méfiance.
J'ai pris trois cartes et lui deux cartes
Vous, combien de cartes ? Moi juste une carte.
Faut se méfier 'y a du bluff dans l'air...

Je suis blind*, à toi de parler,
Dit au second le premier
Et ce dernier s'écrie : Parole !
Le troisième a mis cent francs
Je dis : tes cent, plus mille francs
Les deux autres s'arrêtent au vol.
Le troisième me dit : voilà
Tes mille francs ! Qu'est-ce que tu as ?
- Trois dames, j'ai gagné je crois.
- Non, dit-il car j'ai trois rois !

On prend les cartes, on brasse les cartes
On coupe les cartes, on donne les cartes
Je me dis " Qu'es-tu venu faire dans cette galère ? "
On reprend ses cartes, on regarde ses cartes
On s'écrie : carte ! Puis l'on écarte.
Je me dis " maintenant va falloir se refaire "

Pendant toute la partie
Je me faisais des reproches.
Quand se termina la nuit
Je n'avais plus rien en poche.
Avant que je ne parte, je prends les cartes
Je déchire les cartes,
Je jette les cartes
Et les piétine avec colère.
Mais au moment de m'en aller
J'entends des coups de sifflet.
Une descente de police
Les inspecteurs du quartier
Veulent tous nous interroger.
Me voici devant la justice.
Ils me disent : mon garçon
Nous sommes bons et te donnons
Une minute pour t'expliquer.
Je leur ai dit affolé :

On prend les cartes, on brasse les cartes
On coupe les cartes, on donne les cartes
Je n'ai jamais rien eu de meilleur qu'une paire
On reprend ses cartes, on regarde ses cartes
On s'écrie : cartes ! Et l'on écarte.
- Je vois très bien, me dit le commissaire.
On va vous emprisonner
Car du reste, moi, je m'en fiche,
Mais on va vous affecter
Au département des fiches.
On prend les cartes, on regarde les cartes
On trie les cartes, on range les cartes
En prison, je suis devenu fonctionnaire
Tout ça parce qu'un jour,
Un bien triste jour,
J'ai voulu jouer au poker !

Note :

*Au poker, on appelle blind (en France, on prononce à la française) la mise ou les mises obligatoires faites avant toute distribution de cartes. Il s'agit d'une « mise à l'aveugle », d'où son nom.