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jeudi 23 décembre 2021

Heureuse année 2022 ! Bonnes fêtes !

Salut, mes chères étudiantes et chers étudiants !


Je vous souhaite une heureuse année, de préférence sans masques et sans distanciation sociale, mais avec beaucoup de nourriture française et de champagne ! 
Comme cadeau, voici trois vidéos sur l'histoire de choses très traditionnelles dans un réveillon de Noël français :

Desejo um feliz ano novo, de preferência sem máscaras e distanciamento físico, mas com muita comida francesa e champagne!
Como presente, três vídeos sobre a história de coisas muito tradicionais na ceia de natal francesa:

- L'histoire du Sapin de Noël sur Arte et de la Bûche de Noël (chaîne Franco-Allemande)
Le pied à sapin de Noël - Karambolage - ARTE :


Joyeuse année ! : )

lundi 25 octobre 2021

Clara Luciani - Respire encore

 
Paroles :


Ah-ah, ah-ah


Elle respire l'odeur des corps qui dansent autour d'elle dans l'obscurité
Ils s'effleurent sans timidité
Une insolence chorégraphiée

Elle veut pas s'asseoir, elle veut s'oublier
Elle veut qu'on la drague, qu'on la regarde et qu'on la fasse tourner
Elle veut pas s'asseoir, ça a trop duré
L'immobilité forcée, ce soir la vie va recommencer


Il faut qu'ça bouge, 

il faut qu'ça tremble, 

il faut qu'ça transpire encore
Dans le bordel des bars le soir
Débraillés dans le noir
Il faudra réapprendre à boire
Il faudra respirer encore


Il faut qu'ça bouge, 

il faut qu'ça tremble, 

il faut qu'ça transpire encore
Dans le bordel des bars le soir
Débraillés dans le noir
Il faudra réapprendre à boire
Il faudra respirer encore
Souvent sa nuque frôle le dancefloor, on croit qu'elle flanche mais elle s'en sort
Le rythme de son cœur s'aligne aux stroboscopes et bat un peu plus fort
Elle veut pas s'asseoir, elle veut s'oublier
Elle veut qu'on la drague, qu'on la regarde et qu'on la fasse tourner
Elle veut pas s'asseoir, ça a trop duré
L'immobilité forcée, ce soir la vie va recommencer
Il faut qu'ça bouge, il faut qu'ça tremble, il faut qu'ça transpire encore
Dans le bordel des bars le soir
Il faudra respirer encore
Il faut qu'ça bouge, il faut qu'ça tremble, faut qu'ça transpire encore
Dans le bordel des bars le soir
Débraillés dans le noir


Il faudra réapprendre à boire
Il faudra respirer encore
Allez, respire encore
Allez, respire encore (allez, allez, allez, allez)
Allez, respire encore (allez, allez, allez)
Allez, respire encore (allez, allez, allez, allez)
Allez, respire encore (allez, allez, allez, allez, allez, allez)


Dans le bordel des bars le soir
Débraillés dans le noir
Il faudra réapprendre à boire
Il faudra respirer encore
Il faut qu'ça bouge, il faut qu'ça tremble, faut qu'ça transpire encore
Dans le bordel des bars le soir
Débraillés dans le noir
Il faudra réapprendre à boire
Il faudra respirer encore
Allez, respire encore
Allez, respire encore
Ah-ah, ah-ah, ah, ah

samedi 11 septembre 2021

Vérité de Claire Laffut

 




Paroles 

Une envie partagée
Encore peut-être inavouée
Peut-être, encore, jamais, dévoilée
Je l'ai vue à la télé
Si je mens je vais en enfer
Faute avouée est à moitié pardonnée
Et on en reparlera
Si tu dis la vérité

Et j'ai pas le temps de me laisser envahir par tous les faux sourires
Et j'ai pas le temps de me laisser envahir par tous les faux sourires

Et j'ai tout quitté afin de te trouver
Je t'ai trouvée dans la foi

Profonde enfouie là en moi
Et j'ai tout quitté afin de te trouver
Je t'ai trouvée dans la foi
Profonde enfouie là en moi

Si j'mens j'vais en enfer da da dadadada
Si j'mens j'vais en enfer
Si j'mens j'vais en enfer da da dadadada
Si j'mens j'vais en enfer

À quoi tu penses en mon absence ?
J'ai un parfum d’espérance
Au fond de moi
Au fond de moi
[il] y a comme un manque de cohérence
Dans ce malheureux silence
Au fond de toi
Au fond de toi


Et j'ai pas le temps de me laisser envahir par tous les faux sourires
Et j'ai pas le temps de me laisser envahir par tous les faux sourires

Et j'ai tout quitté afin de te trouver
Je t'ai trouvée dans la foi
Profonde enfouie là en moi
Et j'ai tout quitté afin de te trouver
Je t'ai trouvée dans la foi
Profonde enfouie là en moi

Si j'mens j'vais en enfer da da dadadada
Si j'mens j'vais en enfer dadada
Si j'mens j'vais en enfer da da dadadada
Si j'mens j'vais en enfer

mercredi 21 juillet 2021

Le monde change de peau d'Alain Souchon


 



Paroles :

Dans la nuit les oiseaux perdent leurs plumes
Au clair de la lune, les avions s'allument
Sur prairies sur forêts sur coccinelles
Poussent des cancers cruels
La ville est nouvelle elle est nouvelle

Le monde change de peau
Sera-t-il laid ou bien beau
Couvert de couleur peinture
Ou de vert nature
Le monde change de peau
Roudoudou et berlingot*
Sera-t-il doux et sucré
Comme la liberté
Qui joue quand les enfants s'amusent
A mettre des pierres, des méduses sous leurs pieds

Dans les journaux et sur les ondes
On sent qu'un monde vient au monde
Mais qu'il soit trop tard ou trop tôt
Le monde change de peau
Le monde change de peau

Où sont-ils petits jardins bucoliques
P'tite place de la République
Avec son kiosque à musique
Sous-préfet sous-préfète et jours de fête
Saxophones et clarinettes
Ça sent l'amour l'anisette
Ça sent l'anisette

Le monde change de peau
Sera-t-il laid ou bien beau
Couvert de couleur peinture
Ou de vert nature

Le monde change de peau
Roudoudou et berlingot
Sera-t-il doux et sucré
Comme la liberté
Qui s'est caché dans du ciment
Entre toi et le cœur des gens fatigués
Comment s'appelle ce nouveau-né
Sorti de ce ventre étonné

Mais, qu'il soit laid ou qu'il soit beau
Le monde change de peau
Le monde change de peau

Le monde change de peau...

Traduction / Tradução de Priscila Junglos


De noite os pássaros perdem suas penas
Ao luar, os aviões se iluminam
Nos prados, nas florestas, sobres as joaninhas
Crescem cânceres cruéis
A cidade é nova, ela é nova

O mundo troca de pele
Será ele belo ou feio?
Coberto de sua cor de tinta
Ou do verde natural
O mundo troca de pele


Doce tremendão ou bala*
Será ele doce e açucarado?
Como a liberdade
Que brinca quando as crianças se divertem
A colocar pedras, medusas sob seus pés

Nos jornais e sobre as ondas (de rádio)
A gente sente que um mundo vem ao mundo
Mas que seja muito cedo ou tarde demais
O mundo troca de pele
O mundo troca de pele

Onde estão os jardins bucólicos
Da pequena praça da República?
Com seu coreto
Subprefeito, subprefeita e dias de festa
Saxofones e clarinetas
Isso cheira a amor, a licor de anis
Isso sente a licor de anis

O mundo troca de pele
Será ele belo ou feio?
Coberto de sua cor de tinta
Ou do verde natural
O mundo troca de pele
Doce tremendão ou bala
Será ele doce e açucarado
Como a liberdade
Que se escondeu no cimento
Entre você e o coração das pessoas cansadas
Como se chama esse recém-nascido
Saído desse ventre espantado

Será ele belo ou feio?
O mundo troca de pele
O mundo troca de pele

O mundo troca de pele...


Nota da tradutora: 

Esse são doces de criança da França, são antigos e tradicionais:

 
Berlingot 

 

Roudoudou

jeudi 15 juillet 2021

Le Plat Pays de Jacques Brel

 

Village de la région de Wallonie, Belgique.



Paroles

Avec la mer du Nord
Pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes
Pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers
Que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur
À marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est
Écoutez-le tenir
Le plat pays
Qui est le mien


Avec des cathédrales
Pour uniques montagnes
Et de noirs clochers
Comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre
Décrochent les nuages
Avec le fil des jours
Pour unique voyage
Et des chemins de pluie
Pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest
Écoutez-le vouloir
Le plat pays
Qui est le mien


Avec un ciel si bas
Qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas
Qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris
Qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris
Qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord
Qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord
Écoutez-le craquer
Le plat pays
Qui est le mien


Avec de l'Italie
Qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde
Quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre
Nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante
Et tremble sous juillet


Quand le vent est au rire
Quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud
Écoutez-le chanter
Le plat pays
Qui est le mien


Paroliers : Jacques Brel
Paroles de Le Plat Pays © Semi

mardi 22 juin 2021

Bigflo & Oli - Rentrez chez vous



Paroles

Ça y est, ils ont fait sauter la tour Eiffel

Ça y est, ils ont fait sauter la tour Eiffel
On pensait pas qu'ils oseraient, mais le mal est fait
Comment on a pu en arriver là ? Difficile à croire
La nuit a été calme, ils ont bombardé que trois fois
Je suis monté à Paris retrouver ma copine
La guerre nous a pris par le col, nous a sorti de la routine
Remplacé les fleurs par les pleurs, les murmures par les cris
Son immeuble a été touché, j'l'ai pas trouvée sous les débris
Je vais rentrer bredouille, rejoindre ma famille dans le premier train
Le départ est prévu pour demain matin
Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies
Ça fait quatre jours que j'ai pas d'nouvelles d'Oli



Putain c'est la guerre !
On a cassé nos tours d'ivoire
Moi qui l'ai connue qu'au travers des livres d'histoires
J'veille sur la famille, c'est vrai, nos parents s'font vieux
On entasse des bus, on bloque les routes, on s'protège comme on peut
Et la foule fuit ces fous sans camisole
Paraît qu'ils exécutent des gens place du Capitole
Quatre billets pour un ferry, une chance de s'évader
Une nouvelle vie de l'autre côté de la Méditerranée
Les balles nous narguent, on a peur d'être au mauvais endroit
Mon frère m'a dit « Si j'reviens pas, partez sans moi »
Difficile d'être au courant, ils ont coupé le réseau
Ça fait bientôt quatre jours que j'ai pas d'nouvelles de Flo



Bien sûr les bruits des wagons bondés me rendent insomniaque
Certains ont mis toute leur maison au fond d'un petit sac
Le train s'arrête et redémarre, me donne des haut-le-cœur
On a fait en deux jours ce qu'on faisait en six heures
J'dois rejoindre la famille au port de Marseille, mais j'ai pris du retard
J'crois bien qu'ils vont partir sans moi, quel cauchemar !
Pas grave, j'les rejoindrais en barque
Pas de réseau, impossible de choper une barre
J'vois une enfant au sol, lui demande si elle est seule
Elle dit qu'elle a vu ses parents couchés sous des linceuls
Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies
Ça fait bientôt six jours que j'ai pas d'nouvelles d'Oli



Direction Marseille ! Un tas d'tout dans la soute
On fait semblant d'pas voir tous les corps qui longent la route
Les villes ont changé, la vie et l'horreur aussi tôt
Les métros sont des dortoirs, les cinémas des hôpitaux
Sur le port, on s'bouscule, on s'entasse devant
D'un coup l'ferry apparaît, certains tueraient pour une place dedans
À bord, je pleure l'état de ce monde
On a attendu mon frère jusqu'à la dernière seconde
On veut pas être là-bas, on veut juste être autre part
Enfin respirer comme le lendemain d'un cauchemar
Le bateau démarre, je fixe son sillage sur l'eau
Ça fait bientôt sept jours que j'ai pas d'nouvelles de Flo



Arrivé sur le port de Marseille avec la petite fille dans mes bras
Presque un jour de retard, ils sont tous partis sans moi
Mais j'ai les contacts d'un passeur, une plage et une heure
Plus de trente, entassés, bien sûr, on ne voyage pas seul
Il me dit « Choisis la fille ou ton sac pour jeter du lest »
Puis je vide mes poches et lui donne tout ce qu'il me reste
Et me voilà parti, acteur d'une drôle de fable
À la conquête du paradis sur un bateau gonflable, on navigue loin d'ici
Et plus les vagues s'agrandissent, plus notre espoir rétrécit
Et ça tangue, et ça tangue, certains tombent dans le ventre de la bête
Nous voilà en pleine tempête
En une seconde, la fille m'échappe et plonge
J'entends ses cris emportés par la mer qui gronde
La pluie, le sel et les larmes se mélangent
Une femme s'agrippe à mes hanches et m'entraîne dans la danse
Le bateau se retourne, on se colle et on coule
Nos appels à l'aide sont perdu dans la houle
Dire qu'il n'y a pas longtemps j'étais avec mes amis
On allait de bar en bar pendant toute la nuit
Mes poumons se remplissent d'eau et mes yeux se ferment
Mon âme éteint sa lanterne
Les hommes sont capables de merveilles et des pires folies
Je n'aurais plus jamais de nouvelles d'Oli



Le bateau accoste, première vision, des barbelés
Ça, mon frère ne m'en avait pas parlé
Encore des armes et des pare-balles
On nous fait signer des papiers dans une langue qu'on ne parle pas
On nous fouille, nous désinfecte comme des animaux
On nous sépare de mon père, pas le temps de lui dire un dernier mot
Dans des camps provisoires, des couvertures, un matelas
Un Niçois me raconte qu'il est là depuis des mois
Toulouse me manque déjà, ma mère s'endort dans mes bras
Elle me répète tout bas que Flo nous rejoindra
La chaleur étouffe, on a vidé toutes les bouteilles
Dans le journal, j'apprends qu'ils ont fait sauter la Tour Eiffel
Le lendemain on nous entasse dans des bus
Les autres sur les uns, qui peut le moins peut le plus
Des centaines de fous accompagnent notre départ
Des poings brandis en l'air, des cris, des sales regards
Je croise celui d'un type qui scande avec ferveur
C'est la première fois du périple que j'ai vraiment peur
Je ne vois que lui au milieu de la foule
Sur sa pancarte il est écrit « Rentrez chez vous ! »



[Mais j'suis désolé, on ne peut pas accueillir tous les Français
On ne peut pas accueillir tous les Français
Ils arrivent par milliers
S’ils avaient un minimum d'honneur
Ils retourneraient dans leur pays et ils combattraient pour la France
Ils combattraient pour défendre leur famille et puis leur honneur
C'est comme ça, je suis désolé
On vient, on vient de Nantes là, et ils ont tout détruit
Tout détruit à Nantes, il reste plus rien
On avait, on avait tout, là-bas, on a perdu tout ce qu'on avait
Euh, je sais pas quoi faire, je sais même pas où aller
J'ai perdu des gens de ma famille
Aujourd'hui, la plupart des problèmes que notre pays connaît
C'est de la faute des Français
Je suis désolé, avant qu'ils arrivent chez nous tout allait bien
Donc, on ne peut pas non plus accueillir des gens
Qui viennent chez nous foutre le bordel


Auteur
Florian Ordonez / Olivio Ordonez

Compositeur
Clément Libes / Florian Ordonez / Olivio Ordonez

Album
La Vie de rêve

Maison production
Universal Music / Polydor
Année de production
2018




mardi 15 juin 2021

Michel Legrand interprète sa propre chanson " Les moulin de mon cœur "

Michel Legrand é um dos mais importantes compositores da França do século XX. Influenciado pela bossa nova, blues, jazz, pela música americana e a típica chanson française.

Essa música foi trilha sonora de vários filmes, tanto em sua versão original em francês, como em sua versão em inglês (The windmills of your mind). Sendo que a versão inglesa ficou famosa por ser o leitmotif do filme The Thomas Crown Affair (em sua versão de 1968 - cantada por Noel Harrison - e também no remake do filme, de 1999 - cantada por Sting).

Nos anos 60/70, aliás, era muito comum o proprio artista [compositor(a) ou o cantor(a)] ter várias versões da mesma música, em vários idiomas: do francês, alemão, passando pelo inglês até o japonês!


Michel Legrand nos anos 60/70.

 
 
Parole :


Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d'étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur 

Comme un écheveau de laine
Entre les mains d'un enfant
Ou les mots d'une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d'océan*
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur 

Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m'as dit
Mais l'été finit sa course
L'oiseau tomba de son nid
Et voilà que sur le sable
Nos pas s'effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu'on les oublie
Et les feuilles de l'automne
Rencontrent des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux
Une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
 

Tradução livre / traduction libre de Priscila Junglos

Como uma pedra que a gente lança
Na água viva de um riacho
E que deixa atrás dela
milhares de círculos na água.
Como um carrocel de lua
com seus cavalos de estrelas.
Como um anel de Saturno.
Uma bexiga de carnaval.
Como o caminho de ronda
que fazem, sem cessar, as horas.
A viagem ao redor do mundo
de um girassol na sua flor.
Você faz girar com seu nome
Todos os moinhos de meu coração.

Como uma meada de lã
entre as mãos de uma criança
Ou as palavras de um refrão
Presos nas harpas do vento.
Como um turbilhão de neve,
Como um vôo de gaivotas
Sobre as florestas da Noruega.
Sobre as 'ovelhas' de oceanos*.
Como o caminho de ronda
que fazem, sem cessar, as horas.
A viagem ao redor do mundo
de um girassol na sua flor.
Você faz girar com seu nome
Todos os moinhos de meu coração.

Naquele dia perto da fonte
Deus sabe o que você me disse,
Mas o verão termina sua corrida.
O pássaro caiu do seu ninho
E eis que sobre a areia
Nossos passos já se apagam
E eu estou sozinho na mesa
Que ressoa sob meus dedos
Como um tamborim que chora
Sob as gotas da chuva.

Como as canções que morrem
Tão logo a gente as esquece.
E as folhas do outono
Reencontram céus menos azuis
E tua ausência lhes dá
A cor de teus cabelos.

Uma pedra que a gente lança
Na água viva de um riacho
E que deixa atrás dela
milhares de círculos na água.
Ao vento das quatro estações
Você faz girar com teu nome
Todos os moinhos de meu coração.
 
 
* moutons d'océan / 'ovelhas' de oceano são espumas concentradas de pequenas ondas no oceano, que são diferentes da espuma do mar da praia. Como na foto abaixo:
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Primeira versão em inglês:

 


 Segunda versão mais famosa da música:


Letra em inglês: 

The Windmills Of Your Mind

Round,
Like a circle in a spiral
Like a wheel within a wheel
Never ending or beginning
On an ever-spinning reel.
Like a snowball down a mountain
Or a carnival balloon.
Like a carousel that's turning
Running rings around the moon.
Like a clock whose hands are sweeping
Past the minutes of its face
And the world is like an apple
Whirling silently in space.
Like the circles that you find
In the windmills of your mind.


Like a tunnel that you follow
To a tunnel of its own.
Down a hollow to a cavern
Where the sun has never shone.
Like a door that keeps revolving
In a half-forgotten dream.
Or the ripples from a pebble
Someone tosses in a stream.
Like a clock whose hands are sweeping
Past the minutes of its face
And the world is like an apple
Whirling silently in space.
Like the circles that you find
In the windmills of your mind.


Keys that jingle in your pocket.
Words that jangle in your head.
Why did summer go so quickly?
Was it something that you said?
Lovers walk along a shore
And leave their footprints in the sand.
Was the sound of distant drumming or
Just the fingers of your hand?
Pictures hanging in a hallway
Or the fragment of a song.
Half-remembered names and faces
but to whom do they belong?
When you knew that it was over
Were you suddenly aware
That the autumn leaves were turning
To the colour of her hair?


Like a circle in a spiral
Like a wheel within a wheel
Never ending or beginning
On an ever-spinning reel
As the images unwind
Like the circles that you find
In the windmills of your mind

samedi 12 juin 2021

Em breve! Curso de literatura francesa - da Idade Média até o Nouveau Roman!

Mesmo valor das minhas outras aulas: 45 reais/hora. Aulas sempre particulares (individuais), via Skype.
 
: )
 
 

Foto: Anna Karina, no filme "Alphaville" de Jean-Luc Godard, lendo "Capitale de la douleur" de Éluard, da editora Gallimard.

vendredi 14 mai 2021

Chanter pour ceux de Michel Berger












Parole :

Celui-là passe toute la nuit
À regarder les étoiles
En pensant qu'au bout du monde
[il] Y a quelqu'un qui pense à lui 


Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout.
Qui s'est construit un empire.


Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête.
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête.

Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal,
Qui fait mal.
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal,
Qui fait mal.

Qui a volé leur histoire [?]
Qui a volé leur mémoire [?]
Qui a piétiné leur vie [?]
Comme on marche sur un miroir...


Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d'une prison.

 
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête.
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête.

Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal,
Qui fait mal.
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal,
Qui fait mal.

Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal

mercredi 5 mai 2021

On avance d'Alain Souchon

Alain Souchon

 

Une chanson sur le temps qui passe...


Paroles 

 
Des villas, des mimosas
Au fond de la baie de Somme
La famille sur les transats
Le pommier, les pommes
Je regardais la mer qui brille dans l'été parfait
Dans l'eau se baignaient des jeunes filles qui m'attiraient
Les promenades le long des dunes en voiture
Pendant qu'elles regardaient en haut la lune pure
Je mettais dans mes mains leurs doigts
Et j'étais le roi
Comme dans les chansons d'amour d'autrefois
Tous ces petits moments magiques
De notre existence
Qu'on met dans des sacs plastiques
Et puisqu'on balance.
Tout ce gaspi* de nos cœurs qui battent.
Tous ces morceaux de nous qui partent.
[il] Y'en avait plein le réservoir...
Au départ.


On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu [ne] vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
[il] Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense.
Il faut qu'on avance. 


Le soir avec les petits frères, on parlait
On voulait tout le monde refaire, on chantait
Ces musiques et ces mots tendres
Comme ils datent.
Ces lettres d'amour attendent
Dans quelles boîtes [?]
Tous ces petits moments magiques
De notre existence
Qu'on met dans des sacs plastique
Et puisqu'on balance.
Tout ce gaspi de nos cœurs qui battent.
Tous ces morceaux de nous qui partent
[il] Y'en avait plein le réservoir...
Au départ. 


On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence
On a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens.
On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
[il] Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense
Il faut qu'on avance. 

 

 

Nota:

* Gaspi : abrégé de " gaspillage " qui signifie "desperdício" en portugais.

vendredi 23 avril 2021

France Gall - Résiste (Aos meus alunos e a minhas alunas)

 
 
Gilles CARON : Manifestations anticatholiques à Londonderry 1969
Crédits : Gilles Caron / Fondation Gilles Caron / Gamma Rapho
 
 
 

 Aos meus alunos e a minhas alunas:

Paroles

Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur
Résiste
Résiste
Résiste
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Résiste
Résiste

Paroliers : Michel Berger

jeudi 15 avril 2021

Oh ! Pardon tu dormais… Jane Birkin avec Étienne Daho

 
Vidéo-clip :
 
 

Paroles 


Oh ! Pardon, tu dormais
Je ne dors plus, tu vois bien
Le moment est parfait pour me dire si tu m'aimais
Si tu m'aimais encore 


Oh ! Pardon tu dormais
Ouais, tu m'as réveillé
T'aurais pu m'empêcher le mouvement de tes mains
Je n'aurais pas commencé, tu aurais dû me dire « Reste ! Je te garderai »

 
Oh ! Pardon, tu dormais
Je te sens énervée
Parfois, il me semblait que je t'aimais tellement fort
Que j'allais éclater en te voyant rentrer le soir
Oh ! Pardon
Oh ! Pardon, tu dormais ce soir 


Oh ! Pardon, tu dormais
Là, on va s'engueuler
Et moi, [je] courais vers toi comme dans tous ces films
Mais j'étais à ton cou et je restais figée
Et oui, ça tu le voyais 


Oh ! Pardon tu dormais
T'as fini de m'emmerder ?
Mais où donc est passée cette chose lumineuse en moi ?
Je voulais la passion qui empêche de penser
Et qui empêche d'être lucide 


Oh ! Pardon, tu dormais
Je sens que c'est terminé
Je te faisais la gueule parce que tu étais rentré
Sans même me dire bonsoir
Même pour un chien, on a des gestes 


Oh ! Pardon
Oh ! Pardon, tu dormais ce soir
Je veux dormir aux pieds de ton lit
Je suis un chien
Oh ! Pardon
Oh ! Pardon, tu dormais ce soir

vendredi 2 avril 2021

" [ne] tirez pas sur l'ambulance " de Françoise Hardy

 
 
 

Paroles :


C'est un pas grande chose
ça vous me l'avez dit
Et il est pas net, de ça aussi
C'est trop, faites une pause dans vos calomnies
Je plonge dans sa vie, j'oublie
Qu'il m'aime pas, même pas lui
Et qu'il me livre mes chagrins clé en main
Sur ses pas, je vois ma vie
Oh lâchez-moi, je m'enlise dans la mousse
J'ai pas besoin qu'on pousse


[ne] Tirez pas sur l'ambulance
Je suis déjà dans le trou
[ne] Tirez pas sur l'ambulance
Je suis presque à genoux


Dites-moi qui de vous n'a pas dit
Tout va très bien, merci
En attendant le retour de guerrier fatigué
Le plein d'excuses dans son café
Tirez pas sur l'ambulance
Je suis déjà dans le trou
Tirez pas sur l'ambulance
Je suis déjà dans le trou
Tirez pas sur l'ambulance
Je suis presque à genoux


Dites-moi qui de vous n'a pas dit
J'aime dormir seule la nuit
En attendant le retour de guerrier fatigué
Serré précoce sur l'oreiller

Tirez pas sur l'ambulance
Je suis déjà dans le trou
Tirez pas sur l'ambulance
Je suis presque à genoux
Tirez pas sur l'ambulance
Je suis déjà dans le trou
Tirez pas sur l'ambulance
Je suis presque à genoux

Traduction libre / tradução livre de Priscila Junglos


Não é uma grande coisa
isso você já me disse
E não está certo, isso também [você já disse]
É demais, faça uma pausa nas suas calúnias
Eu me afundo na vida, eu esqueço
Que ele não me ama, nem mesmo ele
E que ele me entrega minhas mágoas, chaves na mão
Em seus passos, eu vejo minha vida
Oh, deixe-me, eu escorrego na espuma
Eu não preciso que me empurrem


Não atire na ambulância
Eu já estou no buraco
Não atire na ambulância
Eu já estou quase de joelhos


Digam-me quem dentre vocês não disse
"Tudo vai bem, obrigada"
Esperando o retorno do guerreiro cansado
No [horário do] café cheio de desculpas

Digam-me quem dentre vocês não disse
"Eu gosto de dormir sozinha à noite"
Esperando o retorno do guerreiro cansado
Apertado precoce no travesseiro

Não atire na ambulância
Eu já estou no buraco
Não atire na ambulância
Eu já estou quase de joelhos

Não atire na ambulância
Eu já estou no buraco
Não atire na ambulância
Eu já estou quase de joelhos

vendredi 1 janvier 2021

CONFESSION PUBLIQUE - Jacques Prévert

CONFESSION PUBLIQUE 
(Loto critique) 


Nous avons tout mélangé 
c’est un fait 
Nous avons profité du jour de la Pentecôte pour accrocher les œufs de 
    Pâques de la Saint-Barthélemy dans l’arbre de Noël du Quatorze 
    Juillet 
Cela a fait mauvais effet 
Les œufs étaient trop rouges 
La colombe s’est sauvée 
Nous avons tout mélangé 
c’est un fait 
Les jours avec les années les désirs avec les regrets et le lait avec le café 
Dans le mois de Marie paraît-il le plus beau nous avons placé le Vendredi 
    treize et le Grand Dimanche des Chameaux le jour de la mort de 
    Louis XVI l’Année terrible l’Heure du berger et cinq minutes d’arrêt 
    buffet. 
Et nous avons ajouté sans rime ni raison sans ruines ni maisons sans 
   usines et sans prisons la grande semaine des quarante heures et celle 
   des quatre jeudis 
Et une minute de vacarme s’il vous plaît 
Une minute de cris de joie de chansons de rires et de bruits et de longues 
    nuits pour dormir en hiver avec des heures supplémentaires pour 
    rêver qu’on est en été et de longs jours pour faire l’amour et des 
    rivières pour nous baigner de grands soleils pour nous sécher 
Nous avons perdu notre temps 
c’est un fait 
mais c’était un si mauvais temps 
Nous avons avancé la pendule 
nous avons arraché les feuilles mortes du calendrier 
Mais nous n’avons pas sonné aux portes 
c’est un fait 
Nous avons seulement glissé sur la rampe de l’escalier
Nous avons parlé de jardins suspendus 
vous en étiez déjà aux forteresses volantes 
et vous allez plus vite pour raser une ville que le petit barbier pour raser 
    son village un dimanche matin 
Ruines en vingt-quatre heures 
le teinturier lui-même en meurt 
Comment voulez-vous qu’on prenne le deuil. 


Août 1940, Jurançon.




Poème du livre "La Pluie et le Beau Temps"


Tradução /traduction de Priscila Junglos


CONFISSÃO PÚBLICA
(Loto crítica)

Nós misturamos tudo
é um fato
Nós aproveitamos o dia de Pentecoste para pendurar os ovos de
    Páscoa da Saint-Barthélemy¹ na árvore de Natal do Quatorze de
    Julho²
Isso foi de mal gosto
Os ovos eram vermelhos demais
A pomba fugiu
Nós misturamos tudo
é um fato
Os dias com os anos os desejos com os arrependimentos e o leite com o café
No mês de Maria que parece que é o mais belo nós colocamos a Sexta-feira
    treize e o Grande Domingo dos Camelos o dia da morte de
    Luís  XVI o ano terrível³ a Hora do pastor o cinco minutos de parada para o
lanche
E nós acrescentamos sem rima nem razão* sem ruínas nem casas sem
   usinas e sem prisões a grande semana das quarenta horas4 e essa 
   das quatro quintas 5
E um minuto de barulho por favor
Um minuto de gritos de alegria de canções de risos e de barulhos e de longas
   noite para dormir no inverno com horas extras para
   sonhar que estamos no verão e de longos dias para fazer amor e
   rios para nos banharmos de grandes sóis para nos secarmos
Nós perdemos nosso tempo
é um fato
mas era um tempo tão ruim
Nós adiantamos o relógio
nós arrancamos as folhas mortas do calendário
Mas nós não batemos nas portas
é um fato
Nós somente deslizamos no corrimão da escala
Nós falamos de jardins suspensos 
Você já estava nas fortalezas voadoras
e você vai mais rápido raspar** uma cidade que o pequeno barbeiro para raspar** [a população de]
   seu vilarejo num domingo de manhã
Ruínas em vinte quatro horas
até mesmo o tintureiro morre assim
Como você espera que nós fiquemos de luto.



Agosto, 1940, Jurançon.


Poema do livro "La Pluie et le Beau Temps" [A chuve e o tempo bom]


Notas da tradutora:

1. A noite de Saint Bartelemy (24 de agosto de 1572) foi uma das datas da guerra religiosa (Reforma e Contrarreforma), a de um massacre de protestantes a mando dos reis da França, estes católicos.

2. Festa da Federação, onde comemora-se a Revolução Francesa. 

3. L'Année Terrible (1871) é um poema de Victor Hugo, onde ele comenta um terrível ano para a França, ano da guerra contra a Prússia e de uma guerra cívil em Paris, a Comuna de Paris.

4. Semana de 40 horas trabalhistas (na época do poema essa era a carga horária oficial da legislação na França).

5. Quatro quintas do mês: no sistema escolar francês, até 1972, as quintas-feiras eram dias sem aula; hoje esse dia é a quarta-feira.


* "Sans rime ni raison": expressão popular que significa falar/fazer/ser uma coisa incompreensível, sem sentido.

** "Raser" ["barbear" ou "depilar"] em francês é um verbo que serve também para dizer "arrasar" uma cidade (invadir, saquear e queimar).