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mardi 13 juin 2023

L'ivresse de Feu ! Chatterton


Paroles


Toutes mes pensées naissent
Dans l'abus d'ivresse

Encore dans ce petit rade
L'heure est avancée
Mais où est-ce que t'iras?

Encore dans ce petit rade
Mais où est-ce que t'iras?
L'heure est avancée

Ça y est, voilà, je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà

Encore dans ce petit rade
L'heure est avancée
Mais où est-ce que t'iras?

Encore dans ce petit rade
L'heure est avancée
Mais où est-ce t'iras?

Et ma hargne se dilue dans un océan de quiétude, et de liquide
Toi que je vois dans la glace, dis moi, qui es-tu? (Dis lui)
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà, barre toi

Et votre moue boudeuse fut comme un baiser
Sur mes lèvres frileuses
Et mon cœur empesé
Cette nuit, cette nuit là, où vous m'avez eu
Le rouge amarante sied beaucoup mieux
A mon verre de vin qu'au drapeau français
Tous les amis râlent, ça dégénère, oh
Moins de faux-pas cadencés

Contre mes doigts ruisselle une idée de vengeance
Cette caresse démangeant mes peaux
Je serre les poings
Et ma hargne se dilue dans un océan de quiétude, et de liquide
Toi que je vois dans cet alcool d'agave dis moi, qui es-tu? (Dis lui)
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Ça y est, voilà, ça y est, voilà, ça y est, voilà je suis raide
Et ma hargne se dilue dans un océan de quiétude
Et ma hargne se dilue dans ce liquide

Toi que je vois, dis moi, qui es-tu?
Rien de grave doc
Ce n'est que moi et mes turpitudes
Ça y est, voilà, ça y est, voilà
Et votre moue boudeuse fut comme un baiser
Sur mes lèvres frileuses
Et mon cœur empesé
Et votre moue boudeuse fut comme un baiser
Sur mes lèvres frileuses
Et mon cœur empesé
Cette nuit, cette nuit, où vous m'avez eu
Cette nuit, cette nuit là, où vous m'avez eu

samedi 10 juin 2023

Ulysse & Pénélope de Jean-François Coen

 Vase à figures rouges de Vulci, Ve s. av. J.-C. British Museum, Londres.






Paroles


Pénélope, impatiente, tu ne pensais pas me revoir.
Ulysse, irréfléchi, tu disais partir pour toujours.
Pénélope, sans foi, j’aimerais n’être jamais parti.
Ulysse, trop confiant, la houle t’a bercé d’illusions.

Pénélope, ma sirène, je serais resté jusqu’à la fin.
Ulysse, inconstant, tu peux chanter tant que tu veux.
Pénélope, cruelle, tu es mon île et mon royaume.
Ulysse, sans patrie, la mer froide est ton seul pays.

Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.

Pénélope, insouciante, ce que j’ai vu t’aurait tuée.
Ulysse, sans courage, le temps a tué notre amour.
Pénélope, impitoyable, cette vie nouvelle a eu sa peau.
Ulysse, inconséquent, tu es plus myope que ton cyclope. 


Et la mer a produit des monstres et des bêtes fatales,
Des pays sans couleurs où la nuit et le froid glacial
emportent le courage et les dieux et les espérances
dans les profondeurs noires et abjectes de la démence.

Pénélope, étrangère, en un an et tu m’oubliais.
Ulysse, sans cheval, tu m’as trahie, souviens-toi !
Pénélope, infidèle, tu es la dernière des salopes !
Ulysse, tu es fou, le sel t’a rongé la cervelle.

Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant ses bras dans la mer d’Égée.

Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant dans la mer légère.
Chut ! Chut ! dit le soleil
En plongeant dans la mer Égée.